Objectophile : elle épouse la Tour Eiffel et porte son nom !
L’information peut prêter à sourire tant elle est insolite. Et pourtant, elle est vraie. En 2007, une Américaine a prêté serment à la Tour Eiffel. Objectophile, elle défend ses droits.
Objectophile : késako ?
Ce mot ne vous dit sans doute rien. Mais il convient avant tout d’expliquer ce qu’est un objectophile. Un objectophile est une personne qui a des sentiments amoureux, réels, pour un objet. La femme dont nous allons vous parler a même créé une association : Objectùm-Sexuality Internationale. Une association visant à défendre les droits des personnes attirées par des objets et de soutenir moralement les objectophiles.
Et l’association fonctionne : elle compte désormais 400 membres. Les objectophiles ont une véritable attirance physique, amoureuse ou spirituelle envers les objets. Erika Eiffel explique que « depuis mon enfance, je suis attirée par certaines structures. Les ponts et les tours me fascinent. » Et c’est tout naturellement qu’Erika a épousé notre Dame de fer.
Objectophile : elle épouse la Tour Eiffel
Erika, une ancienne militaire de l’US Air Force, 46 ans, a épousé, en 2007, la Tour Eiffel.
« Avec mes proches, nous nous sommes réunis au deuxième étage. Un ami a lu mes vœux en français, puis j’ai récité un poème à la Tour. C’était très émouvant de lui offrir mon cœur. Nous avons une connexion spéciale. Ceci dit, ce mariage n’a aucune valeur auprès de la loi. Il n’y a pas eu de cérémonie et aucun papier officiel n’a été signé« .
Aucun papier, certes. Mais pourtant, Erika a fait les démarches nécessaires pour porter le nom de sa bien-aimée : « Maintenant, c’est le nom qui est inscrit sur mon passeport et mon permis de conduire. La procédure est compliquée. Ca m’a pris beaucoup de temps et coûté plusieurs centaines de dollars« .
Mais l’objectophile est chagrinée. Lorsque sa chère et tendre est mal, elle le ressent. « J’allais souvent la voir jusqu’en 2012. Mais, cette année-là, j’ai été repoussée par le personnel parce que les gens et les médias se sont moqués de notre relation. Depuis, je couvre ma tête et mon tatouage de la Tour pour y aller, mais je la trouve triste. Les nombreux contrôles de sécurité ont changé quelque chose. »
Pour épouser la Tour Eiffel, Erika avait d’abord du divorcer de Lance. Un arc.