Voitures électriques : une nouvelle taxe adoptée par l’UE
Les années passent et les véhicules électriques perdent en popularité. De récentes mesures de l’UE mettent d’ailleurs à mal le marché chinois de l’électrique.
L’électrique chinois dans le viseur de l’UE
L’électrique chinois gagne du terrain. Estimé à 2 % en 2020, la part de marché des véhicules électriques chinois est annoncé à 14 % au deuxième trimestre de cette année. Une part de marché grandissante qui bénéficie évidemment des subventions versées aux constructeurs. Ce qui déplait fortement aux constructeurs européens.
D’abord conciliants, ils ont tenté de négocier avec la concurrence. En vain.
Face au refus de la Chine de se plier à leurs exigences, l’UE se montre radicale. Il est donc décidé que les véhicules électriques chinois seront soumis à des taxes allant jusqu’à 35 %, en plus des 10 % déjà existants. Une véritable injustice pour les constructeurs de l’Empire du milieu qui ne compte pas rester sans agir face à de telles mesures.
La Chine riposte
Avec l’application de ces nouvelles taxes, Bruxelles a à cœur de conserver les quelque 14 millions d’emplois du marché de l’électrique européen. Quitte à se mettre la Chine à dos. Pour cause, suite à une enquête menée par la Commission, l’UE juge les pratiques employées déloyales. Toutefois, elle n’exclut pas de supprimer ces taxes si d’aventure une entente est trouvée pour compenser les préjudices identifiés au cours de l’enquête.
Ce qui n’empêche pas la Chine de communiquer son mécontentement.
« La Chine n’approuve pas et n’accepte pas cette décision. Elle a intenté une action dans le cadre du mécanisme de règlement des différends de l’Organisation mondiale du commerce », indique ce mercredi un porte-parole du ministère chinois. « La Chine continuera à prendre toutes les mesures nécessaires pour sauvegarder avec fermeté les droits et intérêts légitimes des entreprises chinoises », poursuit-il, dénonçant par la même occasion « l’attitude protectionniste » de l’UE.