Nouvelle agression homophobe à Paris : une femme qui embrassait sa compagne passée à tabac
Une nouvelle agression homophobe a eu lieu à Paris.
Les agressions homophobes se sont multipliées ces dernières semaines. Il y a quelques jours, c’est le Président d’Urgence homophobie qui a été passé à tabac à la sortie d’un restaurant. Quelques jours plus tard, un jeune homme homosexuel a été pris au piège dans un guet-apens à la sortie d’une boite de nuit à Rouen. Dans la nuit du 31 octobre, deux femmes ont été agressées alors qu’elles s’embrassaient pendant la fête d’Halloween. Les faits se sont déroulés dans le 9ème arrondissement de paris, à Carrefour de Chateaudun.
Une femme passée à tabac à Paris
Ainsi, comme on peut le voir dans la vidéo en haut de l’article, le couple attendait le bus main dans la main. L’une d’elle était sur le point d’embrasser sa compagne lorsqu’un homme a tiré les cheveux de celle-ci. Pour se défendre, elle a alors poursuivi l’homme, qui lui a asséné un violent coup de poing au visage, causant ainsi 21 jours d’arrêt de travail. Elle devra subir une opération au visage.
Nouvelle agression homophobe hier soir Paris 9e
Deux femmes qui s’embrassaient.
Plainte déposée.
Plusieurs fractures de la face.
21 jours d’ITT
Opération semaine prochaine.
Insupportable.
Tout notre soutien et notre courage
Jusqu’à quand ?@MarleneSchiappa @CCastaner @NBelloubet pic.twitter.com/JHCdeDCOWR— Urgence Homophobie 🏳️🌈 (@UHomophobie) November 1, 2018
Les agressions homophobes se multiplient
Une enquête a été ouverte pour « pour violences commises en raison de l’orientation sexuelle dans un lieu destiné à l’accès à un transport collectif de voyageurs ». Depuis quelques semaines, on assiste à une recrudescence d’agressions homophobes. Guillaume Mélanie, Président d’Urgence homophobie et victime d’une agression il y a quelques jours, a déploré l’augmentation massive des violences envers les personnes de la communauté LGBT : « Maintenant on se dit : « On ne va plus s’embrasser, on ne va plus se tenir par la main », mais ce n’est pas normal en fait, ce n’est pas à nous de céder du terrain normalement, ce n’est pas à nous d’arrêter de vivre normalement. »