Ebola de retour ? De nouveaux cas enregistrés
L’Angleterre vient d’enregistrer deux cas de virus type Ebola. Des maladies qui auraient provoqué des saignements vaginaux et même des comas, chez les familles touchées, rentrées récemment d’un séjour en Afrique de l’Ouest.
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Grand retour d’Ebola ?
Quand y en a plus, et ben y en a encore. Ce 9 février, un quotidien britannique a affirmé que la Grande Bretagne avait détecté deux cas de fièvre de Lassa, après être rentrés d’Afrique. Les responsables de la santé ont révélé que les patients infectés sont des membres de la même famille, vivant dans l’est de l’Angleterre. L’Agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA) a néanmoins souligné qu’il n’y avait aucune preuve de transmission ultérieure parmi les cas. Une nouvelle peu rassurante à propos de ce virus qui se rapproche très étroitement d’Ebola.
Une grande première depuis plus de dix ans, car cette famille fait partie des 10 seuls cas de maladie jamais détectés au Royaume-Uni. En effet, les derniers cas de ce genre remontaient à 2009. Et comme si ce n’était pas suffisant, un troisième parent est également suspecté d’avoir contracté Ebola. Au total, trois malades, et trois sorts différents : le premier est totalement rétabli, la deuxième a été transférée au Royal Free Hospital de Londres pour recevoir des soins spécialisés, et le troisième cas probable est placé sous surveillance des médecins. On se croirait dans Charmed ; trois pouvoirs différents, mais réunissant une force collective : faire flipper tout le monde.
Une situation sous contrôle
On compte parmi les symptômes des maux de tête, des maux de gorge, des vomissements, des saignements de nez et de bouche, et dans les pires des cas, des saignements vaginaux, des convulsions, et le coma. Cependant, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 80 % des personnes qui contractent la maladie ne présentent aucun symptôme. Une maladie découverte en 1969 pour la première fois, et très présente dans certaines régions d’Afrique, chez les rongeurs notamment.
En tout cas, en théorie, il n’y a pas vraiment de raison de s’inquiéter. Sur la totalité des patients ayant été touchés par la maladie, ce n’est que dans 1% des cas que le virus a été mortel. Les personnes atteintes du virus sont soignées avec des antiviraux, et dans certains cas, des antihypertenseurs et de l’oxygène. « Les cas de fièvre de Lassa sont rares au Royaume-Uni et ne se propagent pas facilement entre les personnes. Le risque global pour le public est très faible » , a déclarée le Dr Susan Hopkins, conseillère médicale en chef à l’UKHSA. En gros, la panique n’est (pour l’instant) pas d’augure.
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