Notre-Dame : les ouvriers de chantier ont fumé sur l’échafaudage !
Dix jours après le terrible incendie qui a ravagé la toiture et la charpente de Notre-Dame de Paris, des révélations troublantes sèment le doute sur les responsabilités des ouvriers de chantier dans la catastrophe. Selon les informations du Canard Enchaîné, sept mégots ont été retrouvés sur le site. Les ouvriers, qui avaient pourtant l’interdiction formelle de fumer sur le chantier de la cathédrale, outrepassaient les consignes et se grillaient régulièrement des cigarettes sur les échafaudages. Mise en cause, l’entreprise Le Bras Frères, qui gère les travaux de rénovation, « regrette » que des compagnons se soient « de temps en temps affranchis de cette interdiction » mais exclut cependant tout lien entre ces mégots et l’incendie de Notre-Dame, dans une déclaration transmise à l’AFP par son porte-parole.
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Les ouvriers ont reconnu avoir fumé sur le chantier de Notre-Dame
Suite aux révélations du Canard Enchaîné sur le non-respect des consignes de sécurité, le porte-parole de l’entreprise Le Bras Frères, Marc Eskenazi s’est justifié auprès de l’AFP. « Il y avait effectivement une interdiction de fumer sur l’échafaudage. Mais des compagnons ont reconnu devant les policiers qu’effectivement, il leur arrivait de fumer. » Le porte-parole de la société en charge de la rénovation de Notre-Dame explique que cette consigne de sécurité était « plus ou moins respectée » car il est « un peu compliqué de descendre parce que ça prend du temps » . L’entreprise réfute toutefois les accusations qui pointent sa responsabilité dans l’incendie.
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« Hors de question et exclu » que ces mégots soient à l’origine de l’incendie de Notre-Dame
Pour Marc Eskenazi, il est « hors de question » d’imaginer que ces mégots retrouvés puissent être à l’origine de l’incendie de la cathédrale. Le porte-parole insiste et s’explique : « si n’importe qui a déjà essayé d’allumer un feu de cheminée, ce n’est pas en mettant un mégot sur une bûche en chêne qu’il va se passer grand-chose. De toute façon, c’est exclu. » Les enquêteurs privilégient toujours la piste accidentelle dix jours après l’incendie de Notre-Dame de Paris. Selon les informations de BFM TV, une erreur humaine aurait eu lieu lors de la première alerte le jour de la catastrophe. « La personne chargée de vérifier ne s’est pas rendue au bon endroit » et n’a donc constaté aucun départ de feu, indique le média, citant une source proche de l’enquête. La seconde alarme a retenti 20 minutes plus tard mais les flammes s’étaient déjà propagées dans la charpente.
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