Nordahl Lelandais : une nouvelle information glaçante…
Alors que Nordahl Lelandais se mure dans le silence depuis ses aveux du 14 février dernier, la cellule Ariane créée en janvier 2018 continue d’étudier les dossiers. Une centaine sont encore à étudier.
La cellule Ariane et Nordahl Lelandais
La cellule Ariane avait vu le jour en début d’année. Son but : vérifier si Lelandais aurait été impliqué dans d’autres affaires non résolues. 800 dossiers ont déjà été traités et une centaine d’affaires testent encore à étudier.
Déjà mis en examen dans trois affaires, le meurtrier de la petite Maëlys et du caporal Arthur Noyer aurait pu être en lien direct avec d’autres disparitions. C’est ainsi que les familles de proches disparus de la Région Rhône-Alpes avaient demandé la réouverture d’une enquête judiciaire afin de faire exploiter la piste Lelandais.
Soutenues par l’association Assistance et Recherche de Personnes Disparues, les familles expliquent qu’elles ont « souvent eu l’impression d’être laissées dans l’ignorance« . Aussi, elle se sont à nouveau réunies ce jeudi 20 septembre.
Objectif Lelandais pour l’ARPD
L’objectif principal reste de « savoir si les enquêtes ont été ouvertes activement ou plutôt symboliquement. » explique Bernard Valézy, président de l’ARPD.
Pour lui, le plus important est de trouver c qui a pu arriver à certains proches. Notamment à Ahmed Hamadou, ce Chambérien qui avait disparu lors d’un festival électro dans la nuit du 7 au 8 septembre 2012.
Aujourd’hui, Bernard Valézy estime que 53 dossiers devraient attirer l’attention des enquêteurs. 34 affaires de disparitions et 19 affaires dans lesquelles un corps a été retrouvé. Sans explication.
Plusieurs noms ressortent. Les victimes auraient disparues entre 2002 et 2017 et ont entre 15 et 69 ans. Les enquêteurs continuent d’exploiter toutes les pistes, ne laissant aucune place au doute.
Nous souhaitons tous du courage aux familles des victimes et espérons évidemment que Lelandais passera rapidement aux aveux.
Ce vendredi 21 septembre, il devrait être entendu par les juges d’instructions sur l’agression sexuelle de sa petite cousine. Des faits filmés, une semaine avant l’enlèvement de Maëlys.