Noël Le Graët sur le départ : « Sexiste », il n’a plus la légitimité à diriger la FFF
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À la suite des accusations contre Noël Le Graët, un rapport a été diligenté. Après trois mois et demi d’enquête, l’audit invite le patron du football français à démissionner. Le dirigeant de 81 ans avait déjà été mis en retrait de ses fonctions à la FFF le 11 janvier dernier.
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« Se*iste », Noël Le Graët n’a plus la légitimité à diriger la FFF
Noël Le Graët est visé par une enquête pour harcèlement moral et se*uel et n’a pas été épargné par ce pré-rapport de l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche. En effet, selon les inspecteurs, son attitude vis-à-vis des femmes « peut être qualifiée au minimum de se*iste » . La mission a même recueilli des témoignages à propos des agissements du patron du foot français qui seraient « susceptibles de recevoir une qualification pénale » .
En somme, le président de la Fédération Française de Football « n’a plus la légitimité nécessaire pour administrer » le football français. Et cela, notamment à cause de « son comportement envers les femmes » . Le problème serait même plus grand. Il ne s’arrêterait pas qu’à Noël Le Graët. Le rapport constate que la politique de l’instance par rapport aux violences se*istes et se*uelle n’est « ni efficace ni efficiente » . Ces dernières, au sein de l’instance de football, « ne sont jamais clairement désignées » .
Les dirigeants de la FFF ont jusqu’au 13 février pour prendre en compte les conclusions et y répondre de la meilleure manière possible. Un célèbre footballeur serait bien placé pour le remplacer…
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Florence Hardouin – Noël Le Graët, un duo qui ne peut plus durer
On peut aussi lire dans ce rapport que « le président multiplie ce que certains qualifient de ’dérapages’ » . Cela illustrerait « la dérive d’un pouvoir solitaire sans aucun outil de régulation interne » . Le rapport, qui réunit 56 auditions, ne cible pas que l’ancien maire de Guingamp. La directrice générale Florence Hardouin est aussi visée.
Cette dernière a, elle aussi, été mise à pied à titre conservatoire le 11 janvier dernier. Elle est visée par les inspecteurs de l’IGESR pour son management qui « peut être qualifié de brutal » , mais pas de « harcelant » . Ses relations avec Le Graët sont qualifiées toutefois de « toxiques » . Pour les inspecteurs, il est clair que « le couple président – directrice générale a atteint ses limites » .
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