Drame : une adolescente se suicide en se jetant du toit de son lycée
Alors que le confinement a mis la santé mentale des Français à rude épreuve comme nous vous l’expliquions ici, Mercredi 2 décembre, c’est un véritable drame qui secoue le lycée Romain-Rolland à Clamecy dans la Nièvre. Un peu avant midi, une adolescente de 16 ans parvient à se hisser sur le toit du bâtiment et se suicide en se jetant de plus de 10 mètres. Une enquête est en cours pour rechercher les causes de sa mort et une cellule psychologique est d’ores et déjà ouverte.
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Une adolescente se suicide dans la Nièvre
Ce mercredi 2 décembre, dans la Nièvre, tout commence par la visite de cette adolescente de 16 ans à l’infirmière de lycée. Visiblement, elle semble vouloir exprimer un profond mal-être qui lui colle à la peau depuis maintenant plusieurs années. Pour autant, elle n’évoque absolument pas la volonté de mettre fin à ses jours.
Toujours dans la matinée, l’étudiante laisse une lettre à l’une de ses camarades de classe pour expliquer ses difficultés dans la vie de tous les jours, mais toujours sans évoquer son geste. Et ce n’est qu’ensuite qu’elle se dirigera vers le toit de l’école avant de se suicider en se jetant à « plus d’une dizaine de mètres.» A priori, les premières constatations attestent qu’elle serait morte sur place. Quant au vis-procureur de Nevers, il évoquera « un mal-être ancien, qui date de la période du collège qu’elle a mal vécue mais aucune difficulté n’a été signalée au sein du lycée.»
Ouverture d’une cellule psychologique
Immédiatement, ce lycée de la Nièvre a mis en place une cellule psychologique. Pour autant, le suicide de la jeune adolescente n’a pas fait l’objet de témoins immédiat, si ce n’est le conjoint de l’infirmière. D’ailleurs, il aurait immédiatement couru vers la jeune fille pour tenter de la sauver avant de la voir sauter du toit.
Dans les heures qui suivent, l’établissement a mis en place l’ouverture d’une cellule psychologique pour prendre en charge les lycéens ainsi que le personnel. En parallèle, la gendarmerie a décidé d’ouvrir une enquête pour « recherche des causes de la mort » qui vise plus précisément à se pencher sur son milieu scolaire et familial.
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