Nicolas Bedos : il s’engage pour l’euthanasie et le droit à « mourir dans la dignité »
C’est l’une des rares fois où Nicolas Bedos prend la parole pour s’engager envers une cause qui lui tient à cœur. Et pourtant, sur instagram, il écrit un long texte en faveur de l’euthanasie et le droit à « mourir dans la dignité.» Une position qui n’est pas sans rappeler les moments difficiles qu’il a pu vivre avec son père décédé le 28 mai dernier. Découvrez sa position en vidéo :
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Nicolas Bedos : une perte douloureuse
« Il était beau, il était drôle, il était libre et courageux. Comme je suis fier de t’avoir eu pour père » écrit Nicolas Bedos, le 28 mai dernier. Très affecté par la mort de son père, il préfère garder les moments heureux plutôt que les derniers, particulièrement difficiles. En effet, l’humoriste était atteint de la maladie d’Alzheimer ce qui rendait le quotidien difficile pour ses proches.
« A la fin, il avait tout oublié. Jusqu’à son inscription prémonitoire au comité d’honneur de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité. Frappé par la maladie d’Alzheimer, Guy Bedos ne reconnaissait plus les siens, ni lui-même » explique le journaliste Jérôme Garcin à l’Obs.
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L’engagement d’un fils envers son père
Est-ce la raison pour laquelle Nicolas Bedos s’engage pour l’euthanasie et le droit à « mourir dans la dignité » ? En tous les cas, c’est ce qu’il soutient dans un long texte publié sur instagram.
« On en fait tant pour notre arrivée sur Terre… et si peu pour notre sortie. Tous ces biberons, ces psys, ces blogs, ces nounous, pour se barrer démunis, impuissants, souffreteux et meurtris, comme des merdes. Nos derniers souvenirs sont précieux comme la vie qu’ils contiennent. La dernière page engage la qualité et le sens du livre. Parmi tous ces sujets/buzz à 2 balles qui mobilisent notre jeunesse, par pitié considérons mieux celui-ci. Nos adieux, c’est notre vie. »
« Je ne suis pas du genre à jouer les artistes engagés. La loi Leonetti laisse nos soignants dans un flou d’interprétation qui les plongent eux-mêmes dans des dilemmes éthiques. La sédation intervient souvent bien après que les conditions de dignité ne puissent plus êtres respectées. Quant à la prise en charge des patients en fin de vie, nos courageux soignants méritent une formation psychologique afin que ceux qui s’en vont emportent avec eux des souvenirs de douceur, de respect et rien d’autre »