Neuf corps démembrés et recouverts de litière pour chat ont été retrouvés dans un appartement
Parmi les victimes de ce serial killer, il y avait surtout des adolescentes décapitées et démembrées. C’est ce qui ressort des premières enquêtes menées cette semaine, suite à la découverte de neuf corps de femmes démembrés, trouvés dans un appartement de Zama, dans la préfecture de Kanagawa, au Japon.
Il avoue ses crimes
Takahiro Shiraishi est un tueur en séries qui a avoué ses crimes à la police. Il a expliqué aux policiers que sa première victime était un homme inquiet par la disparition de sa petite amie, fin du mois d’août. « Je l’ai invité dans mon appartement et je l’ai tué », comme on peut le lire dans les aveux qu’il a fait à la police. Les huit autres victimes du tueur sont des femmes, quatre avaient moins de 20 ans et les autres avaient dans la vingtaine. La police a retrouvé la piste du tueur alors qu’elle enquêtait sur la disparition d’une femme, qui avait bien été tuée par Takahiro Shiraishi.
Il était motivé par l’argent
Selon le meurtrier, le démembrement de sa première victime a pris 3 jours. « Mais à partir de la deuxième personne, j’ai été capable de le faire en un jour ». Il entrait en contact avec ses victimes via Twitter. Il choisissait des personnes dépressives qui souhaitaient mourir. Il se faisait payer 500 000 yens, soit 3800 euros, pour mettre fin à la vie de ses victimes. Selon lui, l’argent était un motif important pour commettre ses meurtres. Il a aussi avoué avoir voulu violer une des victimes avant de la tuer.
Les corps démembrés étaient recouverts de litière
Les policiers ont retrouvé des têtes et des parties de corps un peu partout dans son appartement, rangées dans des caisses et des glacières. Plus de 240 os ont été retrouvés éparpillés. Les corps démembrés étaient rangés dans des caisses recouvertes de sable à litière pour chats, dans le but de cacher les odeurs. C’est un tweet de l’une de ses victimes qui a conduit jusqu’à lui. Elle avait écrit : « Je cherche quelqu’un pour mourir avec moi ». Ne donnant plus de signe de vie, son frère a appelé la police et l’activité du tweet a été analysée. Les images de la jeune femme accompagnée du tueur ont été capturées par une caméra de surveillance dans une gare.