Une femme voilée sur une affiche pour « le mois de la femme » provoque le scandale à Nantes
C’est un évènement assez surprenant qui s’est déroulé dans la ville de Nantes ces derniers jours. Alors que la mairie souhaitait promouvoir le mois de la femme à travers des affiches déposées dans différents endroits de la ville, un détail a particulièrement provoqué l’indignation… et le tollé.
En effet, sur ces affiches, la personne représentée n’était autre qu’une femme voilée. Rapidement, les élus de droite ont exprimé leur incompréhension et leur opposition.
🔴 Mois de la femme : la ville de #Nantes met en avant une femme voilée, puis retire l’affiche en catastrophe. Promouvoir le voile est une faute politique, une atteinte à la laïcité. Merci aux lanceurs d’alerte ! Pas un € d’argent public ne doit servir le communautarisme. pic.twitter.com/3eoL3U63yp
— Laurence Garnier ن (@LGarnier44) February 17, 2022
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Une femme voilée provoque l’indignation à Nantes
En pleine préparation des élections présidentielles, les élus sont à l’affût. La moindre erreur peut être reprise et se payer cash. La ville de Nantes, elle, en a fait les frais. En effet, ces derniers jours, une affiche sur laquelle est représentée une femme voilée a provoqué quelques remous. Et pour cause.
Alors qu’en France, la laïcité demeure comme une valeur des plus importantes, les élus, en découvrant cette affiche visant à célébrer le mois de la femme, n’en n’ont pas cru leurs yeux. « Promouvoir le voile est une faute politique, une atteinte à la laïcité. Pas un euro d’argent public ne doit servir le communautarisme », s’est exclamé Laurence Garnier, élu Les Républicains de la ville de Nantes qui, elle, a une explication précise quant à cet incident.
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La mairie prône une erreur interne
Voyant rapidement l’affaire prendre du volume, la mairie de Nantes a procédé au retrait des affiches dans toute la ville. Pour elle, « une erreur interne » expliquerait la création et l’installation de cette campagne, qui a été faite, visiblement, par l’association organisatrice de ce mois de la femme. Cette dernière, dont le projet n’avait pas été soutenu par la mairie, avait quand même décidé de communiquer de la sorte. Quoi qu’il en soit, il s’agit d’une polémique dont se serait bien passée la ville.
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