De mystérieux signaux radio atteignent la terre depuis une galaxie située à 1,5 milliards d’années-lumière
L’été dernier, les scientifiques ont fait une découverte étonnante, voire dérangeante. En effet, ils ont réussi à capter de mystérieuses rafales d’énergie répétées qui sont en réalité des signaux radio. Et a priori, les experts s’entendent sur cette conclusion : ils proviennent d’une galaxie située à 1,5 milliard d’années-lumière de la Terre.
Des signaux radio mystérieux
Les signaux radio ou FRB captées par ces scientifiques sont des émissions radio qui apparaissent de manière temporaire et aléatoire. Ceci explique en grande partie la difficulté à les trouver mais également à les étudier. L’une des principales préoccupations des scientifiques est qu’ils ne savent d’ailleurs pas ce qui pourrait produire une explosion aussi courte et nette. Ce qui conduit, évidemment, certains chercheurs à des conclusions extravagantes. Certain pense qu’il pourrait s’agir d’étoiles entrant en collision. Mais d’autres avancent qu’il s’agirait d’une entité extraterrestre.
C’est en 2001 que les FRB sont entendus pour la première fois. Mais ils n’ont réellement été reconnus qu’à partir de 2007. Malheureusement, les données étaient à ce point temporaires et aléatoires qu’il aura fallu des années aux astronomes pour comprendre qu’il ne s’agissait pas d’un problème dû à leur télescope. Récemment, des chercheurs du centre astrophysique Harvard-Smithsonian expliquent que ces ondes pourraient permettre d’étudier la structure et l’évolution de l’univers. L’étude des FRB pourrait par exemple leur permettre de comprendre les composants cosmiques tels que la matière noire ou encore l’énergie noire. Mais plus intéressant, ils pourraient même leur permettre de retracer ce qui s’est passé juste après le big-bang.
Mais d’où viennent ces signaux radio et qui les envoie ?
Quant à la provenance de ces signaux radio, tous ne sont pas d’accord. Certains pensent qu’il pourrait s’agir de débris causés par les explosions d’étoiles comme le professeur Cherry Ng, membre de l’équipe de l’université de Toronto. « Cela pourrait signifier une sorte de touffe dense comme un reste de supernova. » Mais le professeur Avid Loeb, du Centre américain d’astrophysique Harvard-Smithsonian n’est pas de cet avis.
En effet, pour lui, il s’agit de la preuve d’une technologie extraterrestre incroyable. Pour lui « une origine artificielle mérite d’être examinée et vérifiée. » Il avance la théorie selon laquelle ces ondes ne seraient pas conçues pour la communication mais serviraient plutôt d’énergie pour propulser des vaisseaux spatiaux géants.