Des femmes en birkini virées d’une piscine et verbalisées
Des militantes se battant pour l’autorisation du port du burkini dans les piscines publiques ont organisé ce mercredi 21 Juillet à Grenoble une action à la piscine Jean-Bron.
Elles sont venues uniquement pour se baigner en burkini. Elles ont été verbalisées et exclues de l’établissement pour deux mois.
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Des militantes pour l’autorisation du port du burkini dans les piscines publique verbalisées puis exclues
Ce 21 Juillet, vers 15h30, cinq militantes se sont introduites dans la piscine Jean Bron, dans le centre de Grenoble. Cette action a immédiatement provoqué l’évacuation du bassin à la demande des agents municipaux.
Ces derniers ont également bloqué l’accès à la baignade d’une dizaine d’autres femmes. Il ne s’agit pas là de la première action de ce collectif. Des échanges très tendus ont même déjà eu lieu avec Éric Piolle, le maire écologiste de la ville, et le gouvernement, sur ce type de maillot de bain.
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Une action dans le calme et sans aucune violence
Annabelle Bretton précise que cette action s’est réalisée dans le calme, et sans aucune violence. Cette adjointe chargée de l’éducation populaire et de la démocratie ouverte a ensuite reçu les militantes à la mairie pour discuter sur ce sujet.
L’Alliance citoyenne, l’association en question, a quant à elle affirmé dans un communiqué que ses militantes réclament le droit de choisir leur maillot de bain. Qu’il s’agisse d’un maillot de bain couvrant, d’un à manches longues ou courtes ou bien encore en topless jugeant les règlements actuels totalement discriminants. Elles promettent également de renouveler leur action. En ce qui concerne l’élue, elle déclare que ces méthodes d’action sont dans l’ADN des militantes. Et que la mairie applique tout simplement le règlement intérieur de la piscine, qui interdit ces tenues.
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