L’armée bientôt envoyée dans les quartiers sensibles ? La proposition choc du député Karl Olive
Depuis plusieurs années maintenant, le narcotrafic fait de plus en plus de victimes en France. Les affrontements entre bandes rivales sont toujours plus violents et se terminent souvent dans un bain de sang.
Pour tenter de limiter cela, le député Karl Olive a fait une proposition étonnante au micro de Radio J ce dimanche 3 novembre 2024 : envoyer des militaires dans les banlieues sensibles.
Des militaires pour endiguer le narcotrafic ?
Le député macroniste Karl Olive a récemment proposé une idée plutôt audacieuse : faire appel à l’armée dans certains quartiers touchés par le trafic de drogue. Lors d’une interview sur Radio J ce mardi 3 novembre 2024, il a souligné l’urgence d’agir après des tragédies comme celle survenue à Poitiers, où un jeune de 15 ans a été tué lors d’une fusillade.
Karl Olive a suggéré de combiner les forces de la police nationale, de la police municipale et des militaires pour créer un véritable « électrochoc » face à cette violence. Il a pointé des villes comme Marseille et Poitiers, affirmant qu’une telle mesure enverrait un message clair de « tolérance zéro » aux trafiquants.
« Pourquoi on n’essaierait pas ? À un moment donné, ces gens-là (les trafiquants, ndlr) ne nous respectent pas. Ils pourrissent la vie de l’immense majorité de Français qui veulent simplement bien vivre ensemble. On n’a aucun cadeau à faire à ces gens ».
Une idée qui fait débat
Selon lui, les militaires ne devraient pas être là juste pour faire joli, mais pour débusquer des planques d’armes et ramener la sécurité dans ces quartiers : « Les militaires ne sont pas là pour faire de la figuration. Ces derniers, doivent pouvoir débusquer des planques d’armes ».
Cette idée de faire intervenir l’armée pour lutter contre le trafic de drogue fait beaucoup parler. Olive a exprimé son ras-le-bol face à ces trafiquants qui, à ses yeux, se moquent des lois et pourrissent la vie des gens.
Il a insisté sur le fait que la majorité des Français veulent juste vivre tranquillement. Certains réagissent avec scepticisme et craignent que cela mène à une militarisation excessive et à des tensions accrues dans des communautés déjà fragiles.