Il compte prouver que la terre est plate en se propulsant dans sa fusée artisanale
Parmi les pseudo-scientifiques les plus fous, il y a Mike Hughes, ce n’est pas pour rien que son surnom est « Mad Mike ». Il fait partie de ceux qui pensent que la terre est plate et qu’on nous ment depuis des centaines d’années. Il est tellement sûr de ce qu’il avance, qu’il dépense des milliers d’euros pour le prouver. Si ses tentatives se sont chaque fois soldées par un échec, il va tenter une mission exceptionnelle qui, il l’espère, pourra corroborer ses théories. Il va risquer sa vie et se propulsant dans l’espace avec un engin qu’il a fabriqué lui-même.
Un premier essai a failli lui couter la vie
En 2014, Mike Hughes avait déjà fait parler de lui en réalisant un vol qui devait le propulser dans l’espace. Mais sa fusée faite maison, avait explosé à une dizaine de mètres de hauteur. Il veut retenter son exploit avec un engin plus perfectionné qu’il vient de fabriquer. À l’époque, il n’était pas encore un adepte de la théorie de la terre plate, c’est d’ailleurs son essai manqué qui lui a fait prendre conscience de cette hypothèse.
Il veut prouver que la terre est plate
« Je ne crois pas en la science. Je connais l’aérodynamique, la dynamique des fluides et la façon dont les choses évoluent dans l’air. Mais ce n’est pas de la science, c’est juste une formule ». Il compte bien prouver qu’on nous ment, en atteignant 550 mètres d’altitude dans son engin qui lui a couté 20 000 euros. Il attendrait 800 km/h, sur 1,6 km. De là-haut, il compte bien photographier la terre plate et exposer sa découverte au monde entier.
Une mission périlleuse et inutile
Le complotistes imaginent une terre comme un disque, entourée de mers de glace. Celui qui va être propulsé dans le ciel, depuis le désert de Mojave, en Californie, n’a pas peur de mourir. « C’est effrayant, mais aucun d’entre nous ne sortira vivant de ce monde ». Va-t-il retourner conduire ses limousines, une fois sa petite expérience terminée ? Sinon, on propose à Mike d’acheter un ticket d’avion qui l’emmènera bien plus haut pour bien moins cher et qui sera beaucoup plus sûr.
Le décollage a été retardé
Sa fusée construite dans son garage, à l’aide de pièces détachées d’un camping-car et autres véhicules motorisés devra encore rester quelques temps dans son hangar. Le décollage qui était prévu ce samedi a été retardé. Il s’est d’abord dégonflé quand il a compris qu’il risquait sa vie et que l’engin n’était peut-être pas assez sécurisé. Ensuite, il a rencontré des problèmes d’autorisation. La FAA (Federal Aviation Administration) ne lui a pas délivré son autorisation de décollage. C’est ensuite le BLM (Bureau of Land Managament) qui lui a demandé de reconsidérer son vol, car il ne pourrait pas avoir lieu depuis cet emplacement. Mais ce n’est que partie remise, il compte perfectionner sa fusée, le temps d’obtenir les autorisations.