Michel Barnier humilie Gabriel Attal à l’Assemblée nationale (vidéo)
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Michel Barnier est un homme franc. Ce qui vaut à son prédécesseur quelques taquineries depuis son arrivée au poste de Premier ministre.
Gabriel Attal passe la main à Michel Barnier
Désormais député, Gabriel Attal est bien décidé à changer les choses. Interrogé sur ses aspirations, il a laissé entendre que le gouvernement n’était plus un objectif. En tout cas dans l’immédiat. Pour l’heure, il ambitionne d’aider les Français de manière moins ostentatoire. Une initiative qu’Emmanuel Macron a eu du mal à accepter pendant un temps.
En froid durant quelques semaines, les deux hommes sont toutefois revenus à de meilleurs sentiments. Si bien que le chef de l’État s’est laissé aller au sentimentalisme en lui offrant un cadeau d’adieux. Un album photo, comportant les clichés de moments forts du jeune ministre à Matignon, accompagné d’un mot.
Une fois le nom de son successeur annoncé, Gabriel Attal s’est prêté au jeu de la passation. Un événement dont Michel Barnier a profité pour lui glisser quelques critiques sur le ton de l’humour. Pas sûr cependant que le premier ait apprécié.
L’ancien Premier ministre dans le viseur de son successeur
Et le nouveau Premier ministre ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. En effet, il faut croire que celui-ci n’a pas apprécié les décisions de son prédécesseur et qu’il compte bien le lui signifier. Ainsi, durant son discours à l’Assemblée nationale, Michel Barnier n’a pas manqué d’épingler Gabriel Attal. Ce, alors-même que le député se trouvait en face de lui.
« Je serai très attentif à vos propositions d’économie supplémentaire. Très attentif… », assure-t-il, en réponse à une remarque du député des Hauts-de-Seine. « Pour faire face à un déficit que j’ai trouvé en arrivant », assène ensuite le Premier ministre.
Une dernière phrase qui a déclenché de vives réactions dans l’hémicycle. Tantôt surpris, tantôt amusés, les députés présents ont laissé libre cours à leurs émotions. Ce, alors que Gabriel Attal a choisi de rester de marbre. « Non non, ce n’est pas la peine de… Il faut que vous vous habituiez les uns les autres à ce que je dise ce que je pense ! Je vous le dirai aussi à vous », signale cependant Michel Barnier. Notamment à ceux qui ont vivement applaudi son discours.
