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« C’est la pire des choses » : la mère de Nahel menacée de mort depuis le décès de son fils

Publié par Elodie Gros-Désir le 23 Oct 2023 à 13:36
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Invitée dans l’émission Sept à Huit diffusée sur TF1, Mounia, la mère de Nahel, a fait des révélations chocs. Elle a notamment évoqué les menaces de mort dont elle fait l’objet depuis le décès de son fils, en juin dernier.

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La mère de Nahel face à la haine

La vie de Mounia a basculé le 27 juin dernier. Ce jour-là, son fils Nahel, 17 ans, s’offre une virée en voiture en compagnie d’un ami. Au cours de la balade, les deux jeunes tombent sur un contrôle de police. Un contrôle qui va s’achever de manière dramatique pour Nahel.

La vidéo du jour

Depuis, sa famille, mais aussi ses amis, pleurent l’adolescent parti trop tôt.

Désireux de recueillir le témoignage de la mère de la victime, les journalistes de Sept à Huit se sont rendus dans le quartier de Nahel. Guidée par Mounia, ils y découvrent une fresque représentant le visage de l’adolescent sur un terrain de jeu.

Toutefois, un détail les interpelle : au milieu du visage de l’adolescent, quelqu’un a écrit : « c’était un voyou, petit con » . Une inscription que la mère déplore, mais qui ne la surprend pas.

La mère de Nahel menacée de mort

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« On ira pisser sur sa tombe »

Depuis la mort de son fils, Mounia fait face à une vague de haine. En plus des insultes qu’elle voit passer sur les réseaux sociaux, elle reçoit des lettres plus virulentes les unes que les autres.

« Voilà ce que je reçois : ‘grosse sal*pe, sale arabe, un arabe de moins, on ira pisser sur sa tombe, à ton tour » . Des propos d’une violence inouïe avec lesquels Mounia doit composer au quotidien. Pourtant, elle l’assure, ce n’est rien comparé à ce qu’elle a traversé en juin dernier.

« J’ai eu pire, le décès de mon fils. C’est la pire des choses » , déclare-t-elle face caméra.

Les amis de Nahel ont tenu à témoigner dans le reportage. Ils ont notamment évoqué sa gentillesse, regrettant qu’il n’ait pas eu le temps de réaliser ses rêves. « Il ne disait jamais non, toujours oui […] C’était le meilleur » , se souvient un ami, que l’on surnomme Tonton.

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