« Ils m’ont enlevé un bébé » : la mère de Nahel livre un témoignage poignant
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Au lendemain du décès de Nahel, 17 ans, abattu par un policier à bout portant, la mère de l’adolescent a pris la parole. Dévastée, elle a livré un témoignage poignant sur les réseaux sociaux de la militante Assa Taroré.
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Personnalités et anonymes rendent hommage à Nahel
Les messages de soutien inondent les réseaux sociaux. Pour cause, le décès de Nahel nous a tous laissés sans voix.
C’est pourquoi, anonymes et personnalités publiques se sont saisis de leurs comptes Instagram, Twitter et autres pour adresser leurs condoléances à Mounia, la mère de l’adolescent.
C’est le cas de l’acteur Omar Sy et de sa femme Hélène, ou encore du footballeur Kylian Mbappé. Les personnalités politiques, elles aussi, se sont exprimées sur l’affaire via les réseaux sociaux. La plupart d’entre elles ont appelé au calme et à la justice.
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« Je vais faire quoi ? »
Pour rappel, Nahel, 17 ans, a été abattu par un policier de 38 ans lors d’un contrôle de police à Nanterre. Il se trouvait alors au volant d’un véhicule et aurait refusé d’obtempérer, selon les témoignages des policiers.
Militante contre les violences policières, Assa Traoré a donné la parole à Mounia, la mère de l’adolescent. Cette dernière a livré un témoignage poignant lors d’un live TikTok.
« Ils m’ont enlevé un bébé » , a-t-elle commencé. « C’était comme un enfant, il avait besoin de sa mère. Ce matin, il m’a fait un gros bisou, il m’a dit ‘maman, je t’aime’. Je lui ai dit ‘je t’aime, fait attention à toi’. On est sorti en même temps, il est parti prendre un macdo, je suis partie travailler comme tout le monde. Une heure après, on me dit quoi ? On a tiré sur mon fils ! » , rapporte Mounia, submergée par l’émotion.
La mère de Nahel, qui a encore du mal à y croire, poursuit : « Je vais faire quoi ? […] Je lui ai tout donné […] J’en ai qu’un, j’en ai pas dix. C’est ma vie. C’était mon meilleur ami… c’était tout pour moi. On était complice comme pas possible » .
Le policier qui a tiré sur Nahel a été placé en garde à vue pour homicide volontaire. Une deuxième enquête a été ouverte par le parquet pour refus d’obtempérer.
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