Quand Mélenchon et la France Insoumise applaudissent Edouard Philippe
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On le sait : à bien des égards, Jean-Luc Mélenchon et Edouard Philippe sont divisés. Sauf que parfois, il y a une chose qui prend le dessus : la démocratie.
Mélenchon et E. Philippe à l’hémicycle
Alors que les élus communistes, socialistes et insoumis avaient déposé une motion de rejet qui visait, selon Mélenchon « à mettre fin à la malfaisance de ce gouvernement et à sa politique », et malgré la constitution qui obligeait à l’examiner sous 48 heures, elle n’a pas pu être débattue.
En cause, évidemment, l’attentat de Strasbourg. En pleine période de crise, on remercie alors les élus de ne pas avoir remué le couteau dans la plaie. Ne pouvant maintenir les délais, le Premier Ministre, Edouard Philippe, a souhaité répondre à Jean-Luc Mélenchon.
« Le Premier ministre et le gouvernement sont à la disposition de l’Assemblée, et ce débat aura lieu quand l’Assemblé le souhaitera ». »Et ce débat aura lieu pleinement, et nous pourrons exprimer nos désaccords. Et nous pourrons exprimer nos désaccords parce que fondamentalement, Monsieur le Président Mélenchon, nous sommes d’accord pour défendre la République et la démocratie« .
Mélenchon et la standing-ovation
Parce que parfois, il faut savoir mettre les désaccords de côté, que l’actualité ne prête pas aux guéguerres des politiciens, Mélenchon s’est levé, suivi par l’hémicycle entier, pour applaudir E. Philippe.
Il avait auparavant mentionné que les insoumis « ne feraient pas un cas » d’un éventuel report de l’étude de leur motion de censure. Il avait également ajouté « la totale solidarité des insoumis dans la traque que vous avez entreprise pour capturer l’assassin » avant de préciser que « nous sommes certains que vous avez fait et que vous faites pour le mieux dans les circonstances que nous connaissons. Cette circonstance nous fait devoir à tous. Il ne faut pas qu’il y ait de récupération politicienne de ce moment ».
Un véritable moment de solidarité que tous, aimerions voir plus souvent. Parce que parfois, dans les moments difficiles, il est primordiale que nous soyons unis pour préserver notre devise : Liberté, Egalité, Fraternité. A laquelle nous pourrions rajouter Respect et Démocratie. Le tout en bonne intelligence. Ce que les citoyens de notre pays demandent. Des débats francs, constructifs et respectueux, ni plus ni moins.
