Quand Matignon commet une énorme boulette sur son site…
Matignon a commis une bourde et a annoncé sur son site officiel la démission du gouvernement. La page, qui était restée en ligne plusieurs minutes ce samedi 14 mai au matin, est désormais tout simplement inaccessible.
Matignon commet une grosse boulette !
Ce samedi 14 mai, alors que le remaniement se fait désormais attendre, Matignon a annoncé sur son site internet durant plus d’une heure que le gouvernement avait démissionné ! Une erreur de manipulation qui comprenait le message suivant : “Le Premier ministre Jean Castex a indiqué la démission de son Gouvernement auprès du président de la République Emmanuel Macron”.
Une bourde qui intervient le premier jour officiel du second quinquennat du chef de l’État. Or, visiblement, le successeur de Jean Castex ne sera pas dévoilé avant ce lundi 16 mai. Le remaniement ne pourra alors qu’intervenir ensuite.
« Ils sont pressés de nous voir partir ! »
Une simple erreur informatique qui a eu le chic de faire sourire l’équipe gouvernementale. “Il y a certaines personnes qui travaillent au Service d’information du Gouvernement qui sont visiblement pressés de nous voir partir”, ironise un conseiller ministériel.
Il faut savoir que la page affichée par erreur sur gouvernement.fr est très souvent utilisée en cas de remaniement. Celle-ci est d’ailleurs préparée depuis un moment déjà. Il s’agit tout simplement d’une page fantôme qui est remontée dans les recherches Google. Et comme le précise Matignon, le service d’information du gouvernement a depuis pris contact avec le moteur de recherche afin de rectifier.
Oups… La boulette…
La démission du gouvernement annoncée par erreur par Matignon sur son site internethttps://t.co/l3p0LXb8tu pic.twitter.com/ZJsC8Op1KP— Benoît Zagdoun (@BenoitZagdoun) May 14, 2022
Depuis, la page a été déréférencée et également dépubliée. Car ce samedi 14 mai, il n’y avait pas de remaniement prévu. Comme le rappellent nos confrères de France info, ce n’est pas la première fois que ce genre d’incident arrive… En effet, en 2011, sous Nicolas Sarkozy, la nomination de trois ministres avait rapidement été annoncée… avant d’être pareillement effacée.