« Schiappa, on est venu te crever ! » : Des Gilets jaunes menacent la Secrétaire d’Etat devant chez elle !
Des faits d’une gravité extrême. Au lendemain des élections européennes, Marlène Schiappa s’est exprimée lundi matin dans un long message publié sur Facebook sur les menaces dont elle a fait l’objet devant son domicile au Mans dans la Sarthe. La Secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes raconte avoir été victime « d’événements dans la nuit de vendredi à samedi qui sont allés beaucoup trop loin dans l’inhumanité » . Elle indique qu’une quarantaine de « Gilets jaunes furieux » ont fait irruption sous ses fenêtres « en hurlant des slogans agressifs, des menaces de mort, en jetant des pétards vers la maison avec des outils, sifflets, cornes de brunes » .
« Schiappa, on est venu te crever ! »
La Secrétaire d’Etat raconte avoir été tirée du lit peu avant une heure du matin par un vacarme assourdissant devant ses fenêtres, alors qu’elle dormait dans sa maison avec son mari, ses deux enfants et une amie de sa fille cadette. « Les enfants tirées du sommeil se sont levées en pleurant et criant et sont venues en courant car je vous laisse imaginer l’effet sur des enfants endormis des bruits de détonation couplés aux bruits de frappe sur les portes / fenêtres et « Schiappa, on est venu te crever ! » et assimilés adressés à leur mère. » écrit la membre du gouvernement. Les Gilets jaunes présents devant son domicile ont ensuite dégradé la porte de la demeure et tagué la chaussée.
Les enfants de Marlène Schiappa traumatisés
Très remontés contre la Secrétaire d’Etat, les Gilets jaunes ont été refroidis par son compagnon. « Mon mari est sorti pour entamer un dialogue, rejeté au profit de la persistance de l’action violente – mais sa simple présence les a fait reculer. Oui, tant qu’ils pensaient que c’était juste une femme et des enfants à terroriser, ça allait… Ils sont finalement partis en jetant des pétards et en chantant. » Marlène Schiappa reste encore très marquée par ces événements. « Je peux subir un certain nombre de choses avec résistance et résilience. J’ai une ligne rouge. On ne touche pas aux enfants. Je vous laisse imaginer l’état des petites filles. Cette violence chez elles, dans la maison familiale, là où elles dormaient paisiblement, est intolérable ! Une plainte étant en cours, je donne rendez-vous à ces « gilets jaunes » en pleine journée, sans leurs pétards et leurs outils, sans enfants à terroriser, dans la salle du tribunal pour répondre de leurs actes devant la justice. »