Marion Maréchal et Marine Le Pen réconciliées : Ce nouveau projet qui les anime
Désormais réconciliée avec sa tante et son parti, Marion Maréchal compte bien lui prouver sa loyauté.
Marion Maréchal, coupable de « haute trahison »
Son changement de cap n’a pas manqué de surprendre. Après avoir tourné le dos à son parti familial, Marion Maréchal a de nouveau surpris les adeptes de politique. Alors que les élections législatives sont au plus fort et qu’elle figure en tête de liste du parti Reconquête !, la protégée d’Eric Zemmour change de camp.
Une décision que le leader de Reconquête ! et sa compagne, Sarah Knafo, interprètent comme un acte de haute trahison. Rancunier, le premier n’a d’ailleurs pas hésité à descendre en flèche celle qu’il soutenait encore quelques semaines auparavant. À l’occasion d’une prise de parole, il lui a même attribué « le record du monde de la trahison ».
Même son de cloche du côté de la députée européenne, qui en remet une couche. « Forcément, on est écœurés. Quand on se dit qu’on a fait confiance à quelqu’un et que cette personne nous a trahis », déplore-t-elle.
Réconciliation et nouveaux projets
Mais les élus Renaissance ! ne sont pas au bout de leurs peines. En effet, Marion Maréchal a récemment eu l’idée d’une « initiative politique ». Un projet dont elle détaille les contours lors d’une interview accordée au Figaro. « J’ai décidé de lancer un nouveau mouvement politique », s’enthousiasme la petite-fille de Jean-Marie Le Pen.
« Mon objectif est de travailler à une coalition structurée aux côtés de Marine Le Pen, de Jordan Bardella, d’Éric Ciotti », explique-t-elle encore, confirmant notamment les rumeurs de réconciliation entre elle et sa tante. Non contentes de se retrouver, les deux femmes ont dans le même temps élaboré toute une stratégie politique qui risque de faire couler de l’encre dans les semaines à venir.
Et le projet n’en est pas qu’aux balbutiements, puisqu’il porte même déjà un nom : le « camp national ». Une nouvelle union de l’extrême-droite qui suit l’exemple du NFP, qui réunit cette fois plusieurs partis de gauche.
« Ce sont les Français qui nous disent que le RN doit être au cœur de cette coalition en l’ayant placé comme premier parti de France. Il est donc logique que ce soit Marine Le Pen la candidate légitime de camp national. C’est pourquoi je la soutiendrai », affirme celle qui ambitionne de porter une « droite civilisationnelle ».