Une manifestante trainée au sol pendant la conférence de presse de Marine Le Pen : les images sont choquantes (vidéo)
Marine Le Pen et Emmanuel Macron font campagne dans l’entre-deux-tours. Alors que la candidate du Rassemblement national était en conférence de presse, un incident a eu lieu. Une femme s’est levé et a brandi une pancarte pour associer la femme politique à Vladimir Poutine. C’est alors que les forces de l’ordre sont intervenus et l’ont évacué de la façon la plus humiliante : en la trainant au sol. Découvrez les images ci-dessous.
Une militante trainée au sol
Depuis dimanche soir, nous connaissons les résultats du premier tour de la présidentielle. Emmanuel Macron l’a emporté et affrontera le 24 avril Marine Le Pen aux urnes. Les deux candidats sont donc sur le devant de la scène. Ce mercredi, Marine Le Pen tenait une conférence de presse aux salons Hoche à Paris où elle évoquait notamment ses objectifs diplomatiques.
Tout à coup, une femme s’est levé et a montré une pancarte en forme de coeur associant une photo de la présidente du Rassemblement national avec celle de Vladimir Poutine. La femme politique avait en effet évoqué que celui qui a provoqué la guerre en Ukraine pourrait redevenir si elle est élue un allié.
Si cette association peut choquer, c’est la suite qui a fait le tour de la toile. En effet, les forces de l’ordre ont plaqué violemment au sol la manifestante. Puis, ils l’ont attrapé par les mains et les pieds pour la trainer au sol vers la sortie. Une scène particulièrement humiliante !
Qui est responsable ?
Evidemment, Marine Le Pen a été rapidement interrogée sur les événements. Si elle semble n’avoir rien vu sur le moment, elle a ensuite remis la faute sur les forces de l’ordre de Gérald Darmanin : « Ce sont les policiers de M. Darmanin, il faut s’adresser à M. Darmanin, parce que moi je n’y suis pour rien. Ce n’est pas moi qui leur donne ni des instructions ni des consignes sur la méthode d’intervention » .
Le ministre de l’Intérieur a tout de suite riposté dans un tweet accusant pour sa part la sécurité rapprochée de Marine Le Pen : « Quel mépris pour les policiers de la République qui assurent votre protection. Ayez plutôt l’honnêteté de dire que l’individu qui traîne la manifestante sur le sol est un membre de votre service d’ordre privé » .
Mais alors qui dit la vérité ? Jordan Bardella, président du Rassemblement national, a finalement reconnu qu’il s’agissait bien de membres de service d’ordre du parti. Toutefois, il confirme que la candidate à la présidentielle n’a rien pu voir.
Malgré tout, Marine Le Pen ne s’est pas excusé et a même plaint l’agent concerné : « J’ai le plus grand respect pour ce policier qui a assuré ma protection en immobilisant cette activiste. Je le remercie et déplore que Gérald Darmanin lui ait retiré sa mission. Le fonctionnaire blessé n’a pu terminer sa mission et c’est un agent de sécurité qui a évacué l’activiste » .
Christophe Castaner, Président du groupe La République En Marche à l’Assemblée Nationale, a également réagi et en a profité pour attaquer l’opposante d’Emmanuel Macron : « Chez Marine Le Pen, la vérité qui dérange, on la sort de la salle en la tirant par les pieds » .