Un manifestant dénudé par un policier : les images sont choquantes
Une enquête a été ouverte par le parquet de Lyon suite à une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux. Les images montreraient un policier ayant fait preuve de violence envers un manifestant, ce jeudi 30 mars.
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Un soutien aux « victimes de violences policières »
C’est une situation quelque peu déroutante à en croire une vidéo publiée sur Internet, ce vendredi 31 mars, par le média alternatif et indépendant Lyon Insurrection. La veille, 3 000 manifestants s’étaient mobilisés à Lyon dans le cadre d’un rassemblant « contre les violences policières » .
Un événement qui se sera pour autant accompagné des éternelles vitres brisées, de feux de poubelles et de bennes renversées sur la voie publique, ainsi que de dégradations sur un poste de police municipal.
Mais alors que les contestataires souhaitaient appuyer les « victimes de violences policières » des affrontements de Sainte-Soline ayant eu lieu ce 25 mars, le clip dévoilerait les images d’un homme plaqué au sol et pratiquement dénudé par un policier, à la suite d’une violente altercation en pleine rue.
On se demande bien ce qui lui est passé par la tête à ce policier pour dénuder un homme en pleine rue en marge d’une manifestation contre les violences policières. L’homme finira les parties intimes à l’air.
— Lyon Insurrection (@LyonInsurrectio) March 31, 2023
C’était ce jeudi soir à Lyon. pic.twitter.com/kNQ9I1pbhu
Après la publication de la vidéo, la branche lyonnaise de l’Inspection générale de la police nationale est depuis en charge d’une enquête pour violences par personne dépositaire de l’autorité publique n’ayant pas provoqué de jour d’ITT, suivant les confirmations du parquet de Lyon données à BFMTV, ce samedi 1er avril.
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Le policier visé par pour une enquête
Et si ce genre d’acte est, soit isolé ou mérité selon les nombreuses prises de parole du ministre de l’Intérieur, il semble que d’autres membres des forces de l’ordre fassent l’objet d’investigations auprès de l’IGPN, aussi connu sous le nom de police des polices.
En effet, Gérald Darmanin avait d’ailleurs confessé que « 36 enquêtes judiciaires » avaient été ouvertes par l’IGPN, mais deux autres avaient été également assurées par l’IGGN (la police des gendarmes, peut-on dire), et ce, depuis le début des manifestations contre la réforme des retraites.
Dimanche 2 avril, il a également affirmé dans une interview donnée au JDD ne jamais avoir « eu la main qui tremble pour ceux qui déshonorent leur propre uniforme » .
Reste à savoir quelle tournure prendra la suite des événements.
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