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Florence Foresti pousse un coup de gueule contre le porno

Publié par Charlene le 01 Avr 2018 à 8:11
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Les magazines porno des kiosques

Florence Foresti, humoriste et actrice, a récemment poussé un coup de gueule à l’encontre de magazines porno affichés dans les kiosques. Et pour cause, ce lundi 26 mars, elle publiait un cliché pour le moins équivoque sur son compte Instagram. Photo accompagnée d’un message fleuri et poétique : « Est-ce qu’on est obligé de se taper ça tous les jours sur nos kiosques ? Pour mémoire les enfants ont des yeux. et un cerveau » avait-elle déclaré. Une austérité à laquelle Madame Foresti ne nous avait pas habitués jusqu’alors. Mais quand on devient maman, on change, forcément.

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Le magazine répond

Et la réponse du magazine en question a été publié sur le blog de Morandini, qui gère la communication de Hot Vidéo. « Nous entendons son désir de censure d’une affiche où une actrice est en string et une autre topless avec… du floutage pour ne quasi rien laisser apparaître. Rappelons que les magazines X sont affichés ainsi depuis plus de 30 ans. Ce qui fait relativement long pour s’en offusquer. » a déclaré le magazine. Et de poursuivre : « Ces magazines sont placés le plus haut possible, justement pour éviter le regard des plus jeunes et les parties intimes sont totalement masquées. Si nous commençons à censurer, où nous arrêterons-nous ?« .

https://www.instagram.com/p/Bgx1MR3F9F2/?utm_source=ig_embed

Les associations poussent un coup de gueule

Mais l’humoriste française n’est pas la première ni la dernière à se dire outrée par ce genre de magazines pornographiques. Et pour cause, une pétition avait été lancée en juillet 2017 par plusieurs associations « contre l’exposition de revues pornographiques dans la rue« . Elles s’étaient notamment appuyées sur l’article 227-24 du Code Pénal. « Le fait soit de fabriquer, de transporter, de diffuser par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support un message à caractère violent, incitant au terrorisme, pornographique ou de nature à porter gravement atteinte à la dignité humaine ou à inciter des mineurs à se livrer à des jeux les mettant physiquement en danger, soit de faire commerce d’un tel message, est puni de trois ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende lorsque ce message est susceptible d’être vu ou perçu par un mineur« .

Crédit photo / photo à la une : ALLILI MOURAD/SIPA

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