Machu Picchu : six touristes dont une Française arrêtés pour avoir déféqué sur le temple du Soleil
Six touristes dont une Française ont été arrêtés au Pérou pour avoir dégradé et souillé le Temple du Soleil au Machu Picchu. La loi péruvienne prévoit des peines d’au moins quatre ans de prison pour toute personne qui endommage le patrimoine culturel national.
Six touristes étrangers ont été arrêtés ce dimanche au Pérou par des gardes et policiers pour avoir endommagé le Temple du Soleil au Machu Picchu, inscrit depuis 1983 au patrimoine de l’humanité établi par l’Unesco.
Il s’agirait de quatre hommes et deux femmes venant du Brésil, d’Argentine, de France et du Chili, selon Le Parisien. Ils auraient entre 20 et 32 ans.
“Les six touristes sont en état d’arrestation et sont l’objet d’une enquête du Parquet pour atteinte présumée au patrimoine culturel”, a déclaré le colonel Wilbert Leyva, chef de la police pour le département de Cusco, dans le centre du Pérou, où se trouve le Machu Picchu.
Selon les autorités, les interpelés ont pénétré sur le site samedi et se sont cachés pour y passer la nuit, malgré l’interdiction. Des matières fécales ont été retrouvées sur les lieux. Par ailleurs, un bloc de pierre aurait été brisé avant se détacher du mur. Un choc qui aurait endommagé le sol de l’édifice.
Cinq touristes expulsés et un envoyé devant la justice péruvienne
Tandis que cinq des touristes arrêtés vont être expulsés du pays, l’un d’eux va devoir s’expliquer devant la justice péruvienne. Il s’agit d’un Argentin de 28 ans. Ce dernier est soupçonné d’avoir voulu retirer une pierre du Temple du Soleil.
De ce fait, il va être présenté à la justice mardi lors d’une audience préliminaire dans la localité de Machu Picchu. Selon la police péruvienne, il aurait avoué les faits qui lui sont reprochés.
Concernant les cinq autres touristes dont la Française fait partie, « ils sont toujours détenus et devraient être expulsés du pays » , a expliqué un porte-parole de la police locale. Ils ont été amené dans la capitale provinciale de Cusco, « à l’Unité de sécurité de l’Etat, où ils sont interrogés concernant une question migratoire » , a-t-il ajouté.
Selon la loi péruvienne, toute personne qui endommage le patrimoine culturel national encourt une peine d’au moins quatre ans de prison.
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