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C’est au tour des lycéens de rejoindre la mobilisation des Gilets Jaunes

Publié par Claire JONNIER le 04 Déc 2018 à 14:02
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Depuis le 17 novembre, le vent de protestation qui pousse les Gilets Jaunes ne faiblit pas. Bien au contraire, de nombreuses personnes dont les revendications n’avaient pas trouvé écho rejoignent le mouvement pour se faire entendre. Et c’est donc au tour des lycéens d’élever la voix. 

 

 

Les lycéens rejoignent la mobilisation des Gilets Jaunes

La vidéo du jour

« Il y a les classes surchargées mais on soutient aussi les ‘gilets jaunes’. Pour nous, dans un an ou deux, l’essence on va aussi devoir la payer. On fait des études pour ne rien gagner. » Voilà le bilan que fait un lycéen de 17 ans scolarisé à Nice. Dans la matinée, plus de la moitié des lycées sont fermés et près de 1000 jeunes ont bloqué l’une des artères principales de la ville. Certains, en Gilets Jaunes. Même chose dans les villes de Bordeaux, Pau, Limoges, Dijon ou encore Lyon.

 

 

Le ministère de l’Éducation recense une bonne centaine d’établissements perturbés ce lundi 3 décembre. Les plus virulents étant Toulouse (40 lycées fermés), Versailles et Créteil.

 

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« On veut une révolte générale »

 

Des lycéens en Gilets Jaunes dénoncent la réforme Parcoursup

Regroupés sous le haschtag  #RevancheLycéenne, les syndicats des lycéens dénoncent les réformes du bac et contestent surtout la mise en place de la plateforme Parcoursup. Pour eux, l’accès à l’Université n’est plus une sélection d’ordre social mais plutôt élitiste. « On veut une révolte générale », déclare Nabil Hedar, porte-parole du SGL.

 

Il n’en fallait pas plus aux lycéens pour se joindre au mouvement des Gilets Jaunes. Parfois dans le calme et parfois de manière plus violente. On compte de nombreux incendies poubelles, des jets de projectiles et quelques affrontements avec les forces de l’ordre. De son côté, la ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer relativise et estime que le nombre de lycées impliqués dans cette révolte du 3 décembre ne représente qu’un faible pourcentage sur les 4 000 lycées présents sur le territoire.

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