Variole du singe : la déclaration inquiétante de l’OMS
L’Europe est désormais l’épicentre de cette nouvelle contagion et compte 31 pays ayant rapporté des cas de variole du singe.
« Il faut augmenter les efforts dans les prochaines semaines »
Ce vendredi 1er juillet 2022, l’OMS a appelé l’Europe à une « action urgente » contre la variole du singe. Notamment en raison du triplement des cas depuis ces deux dernières semaines sur le continent.
À travers un communiqué, Hans Klluge, directeur régional de l’organisation sanitaire, a appelé l’ensemble des pays européens à « augmenter leurs efforts au cours des prochaines semaines et mois. Afin d’éviter que la variole du singe ne s’installe dans une zone géographique plus étendue ».
Pour lui, cette action est urgente « si nous voulons changer de cap dans la course contre la diffusion de la maladie. ». Selon les données de l’ONU, il y aurait désormais en Europe plus de 4 500 cas confirmés en laboratoire. Ce qui correspond à 90% des cas enregistrés à travers le monde depuis la mi-mai. Lorsque cette maladie a commencé à se multiplier en Europe, alors qu’elle était jusque-là endémique à l’Afrique.
L’Europe devient désormais l’épicentre de cette nouvelle contagion
Diagnostiquée pour la première fois chez l’être humain en 1970, la variole du singe est considérée comme étant bien moins dangereuse que sa cousine, la variole. Cette dernière a, pour mémoire, était éradiquée en 1980. Depuis mai 2022, une recrudescence inhabituelle des cas a été détectée hors des pays d’Afrique centrale et de l’Ouest.
Épicentre de cette contagion, l’Europe compte donc désormais plusieurs territoires ayant rapporté des cas de cette maladie. Selon les Centres européens de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), le Royaume-Uni compte le nombre le plus élevé de cas recensés, 1 076.
Ensuite vient l’Allemagne, avec 838 cas. Puis, l’Espagne, 736 malades. Le Portugal, 365 personnes atteintes. Et enfin, la France, avec « seulement » 350 cas.