Il se faisait passer pour un gendarme aux yeux de tous… même de sa femme !
En Loire-Atlantique, un homme se faisait passer pour un gendarme auprès de ses voisins mais aussi de sa compagne. Lors de la perquisition à son domicile des armes et des tenues professionnelles ont été retrouvées.
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Un homme de 51 ans se faisait passer pour un gendarme aux yeux de tous
Brassard, carte professionnelle, étui de pistolet… L’homme possédait tout l’attirail du parfait militaire. Malheureusement pour lui, il n’en avait absolument pas le titre ! Un Nantais d’une cinquantaine d’années va en effet devoir s’expliquer en Septembre devant le tribunal, pour usurpation de qualité de gendarme. La semaine dernière, les (vrais) gendarmes ont mis fin à son petit cinéma.
Tout a débuté au parc de Procé à Nantes, l’homme avait fait la maladresse d’oublier une sacoche contenant tout son attirail. Après que cet ensemble soit retrouvé par une passante, puis remis à la compagnie de gendarmerie de Nantes, une enquête a été ouverte par la brigade de recherches. En effet, ces derniers avaient constaté que la carte était une contrefaçon. L’homme de 51 ans domicilié à Nantes, avait de plus inscrit son véritable nom sur la fausse carte professionnelle… Ce qui a grandement facilité le travail des enquêteurs.
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Il vivait une vie de mensonges
Lors de la perquisition de son domicile, les enquêteurs ont réalisé que l’homme qui se faisait passer pour un gendarme était en réalité un véritable passionné de la gendarmerie. Chez lui, ils ont découvert trois tenues de gendarmes, certainement trouvées sur leboncoin et aussi neuf armes, toutes détenues de façon légale. Sa propre compagne était d’ailleurs persuadée que c’était son métier ! D’ailleurs, il y a peu, elle l’a vu intervenir sur un accident de la route. Cet homme se prévalait d’une qualité qu’il ne possède pas, certainement dans une optique d’aider la gendarmerie. Il n’a pas forcément de mauvaises intentions, et n’a jamais cherché à escroquer des personnes vulnérables ou autres… Néanmoins, il a déjà été condamné pour la même usurpation en 2018.
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