Loi Bioéthique : le Sénat plutôt ouvert à la PMA pour toutes, alors que les manifestations persistent !
Alors que le projet de loi sur la PMA pour toutes va être débattu au Sénat jusqu’au 4 février, les manifestants promettent de se réunir en masse, afin d’empêcher l’acceptation de la loi bioéthique. Si le Sénat adopte le projet de loi, le texte sera lu une seconde fois à l’Assemblée nationale.
Le projet de loi bioéthique débattu au Sénat à partir du 21 janvier
Mi-octobre 2019, la première lecture du projet de loi bioéthique sur la PMA pour toutes avait été adoptée à l’Assemblée nationale. Même si les manifestations persistent, le gouvernement semble bien décidé à élever cette loi jusqu’à sa validation totale. Au Sénat comme à l’Assemblée nationale, les différents débats autour de la PMA pour toutes s’annoncent vifs et passionnés. Alors que ce projet a pour ambition de prendre en compte les évolutions scientifiques, technologiques et sociétales tout en respectant les principes éthiques, le président du Sénat, Gérard Larcher (LR), désir un débat « de qualité » et « une écoute mutuelle » . Déjà dans les différents médias, nous pouvons remarquer que la validation de cette loi ne tient qu’à un fil, et que le combat sera difficile. Ce projet de loi divise à la fois les citoyens et le gouvernement.
>> À lire aussi : « À cause de Macron » : les manifestantes transforment une chanson en slogan
Manifestations : la PMA divisent la France en deux !
Samedi, plusieurs milliers de manifestants se sont réunis contre la PMA pour toutes en France. « La PMA sans père ferait des orphelins de père » explique Ludovine de la Rochère, présidente de la Manif pour tous. Le collectif, qui a vu le jour en 2013 lors du projet de loi, adopté, pour le mariage pour tous, continue son combat et n’exclut pas d’autres manifestations dans les prochaines semaines. De leur côté, les pro-PMA défendent le droit de chacun d’avoir un enfant. « Mieux vaut une paire de mères, qu’un père de merde » pouvions-nous lire sur certaines pancartes des manifestants pro-PMA, venus contredire les propos des anti-PMA. Un projet de loi qui divise donc les citoyens, mais aussi le gouvernement. Pour Muriel Jourda, le projet de loi « maltraite le droit de la filiation » et « n’est pas dans l’intérêt de l’enfant » . De son côté, Olivier Henno explique que le texte sorti de la commission est « conforme à l’éthique à la française, il humanise la recherche, les évolutions de la société » , comme le rapportent nos confrères de 20 Minutes.
>> À lire aussi : Emmanuel Macron : ce secret dévoilé qui peut tout changer