Les Etats-Unis voudraient empêcher les transgenres d’être reconnus officiellement
Aux Etats-Unis, l’administration Trump envisagerait de limiter l’identité sexuelle aux organes génitaux avec lesquels chaque individu naît. De fait, les transgenres ne pourraient plus être reconnus officiellement.
Transgenres : dans le collimateur du gouvernement Trump
C’est une nouvelle rapportée par le New York Times qui devrait faire couler beaucoup d’encre. Ce dimanche 21 octobre, le journal a annoncé que le gouvernement Trump souhaiterait définir strictement l’identité sexuelle. La définition est simple : vous êtes homme ou femme, selon vos organes génitaux obtenus à la naissance. Impossible de revenir dessus.
Dans une note interne obtenue par le journal, le ministère américain de la Santé souhaiterait établir une définition légale de l’identité sexuelle. Cela permettrait d’accompagner les lois fédérales en cours interdisant la discrimination dans les programmes éducatifs … Eux-mêmes financés par le gouvernement.
Le ministère écrit en guise de définition que « le sexe recouvre le statut d’un individu étant masculin ou féminin, selon des traits biologiques immuables identifiables à la naissance ou avant ». « Ou avant« . Oui, les américain.e.s pourraient être officiellement assigné.e.s par leur sexe avant même d’avoir vu le jour.
Les transgenres discriminés
La définition est simple : vous êtes votre sexe de naissance. D’ailleurs, le texte indique également que « le sexe indiqué sur le certificat de naissance d’origine d’un individu doit constituer la preuve définitive du sexe d’une personne, à moins qu’il ait été infirmé par des preuves génétiques fiables ».
Ce qu’il faut comprendre ? Les transgenres n’auraient plus le droit de changer de sexe sur leurs papiers officiels.
Le ministère de la Santé a appelé les ministères de l’Education, de la Justice et du Travail à adopter cette définition. Le but ? L’homogénéiser et qu’elle devienne la référence.
Une définition qui n’est pas sans rappeler que depuis son arrivée, Donald Trump est revenu sur plusieurs mesures protégeant les personnes transgenres et la communauté LGBTQI+. Notamment à l’été 2017 où il comptait interdire aux transgenres de servir dans l’armée.