Les calendriers de l’Avent interdits dans les écoles ? Les parents montent au créneau
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Véritable institution en cette période de fêtes, le calendrier de l’Avent est pointé du doigt par une partie de l’Éducation nationale.
Calendrier de l’Avent : Tradition ou religion ?
Le 1ᵉʳ janvier a marqué le coup d’envoi des Fêtes de fin d’année. Période aussi exaltante que stressante, notamment pour les adultes qui se lancent en quête des cadeaux parfaits. Elle est en revanche synonyme de bonheur pour les plus petits qui s’extasient devant les décorations majestueuses, les films de Noël et les quantités astronomiques de chocolat.
Les étoiles dans les yeux, ils parcourent les rayonnages des supermarchés à la recherche du calendrier de l’Avent qui les accompagnera les trois prochaines semaines. Un objet qui, au cours des années, a perdu de sa symbolique religieuse pour s’inscrire dans la tradition.
Toutefois, certains restent sceptiques. Convaincus qu’il s’agit d’un élément faisant obstinément référence à la religion, ils refusent que celui-ci franchisse les grilles des écoles. Ainsi, plusieurs directeurs d’établissement de l’Aisne se sont vu interdire l’utilisation des fameux calendriers avec les élèves. Une décision qui scandalise.
La ministre de l’Éducation nationale a tranché
L’affaire a été révélée par les journalistes de L’Union. Largement décriée par les parents et les politiques, la décision est pourtant sans appel. « L’Éducation nationale n’a pas d’autres priorités que de s’attaquer aux calendriers de l’Avent des écoles et à nos traditions ?! », s’insurge Xavier Bertrand, président des Hauts-de-France, dans un message directement adressé à la ministre Anne Genetet sur X.
Une critique à laquelle celle-ci a répondu par un SMS. Dans le message, elle lui assure que la mesure n’est en aucun cas nationale, mais relève de l’académie de l’Aisne uniquement. Elle ajoute que le ministère n’avait d’ailleurs pas été informé en amont.
Elle adresse ensuite un courrier aux référents laïcité des académies, leur rappelant que les calendriers ont avant tout une « dimension sociale et culturelle ». Elle rappelle toutefois que les calendriers « explicitement religieux » n’ont rien à faire dans les écoles.
