« Le pire est devant nous » : l’annonce très peu rassurante de Bruno Le Maire
Alors que Jean Castex voit l’année 2021 comme « l’année de l’espérance » , comme il l’a annoncé ce jeudi 7 janvier lors d’une conférence de presse, Bruno Le Maire n’est pas aussi rassurant en ce qui concerne l’économie de la France et les conséquences du Covid-19 sur les entreprises et les commerçants. Selon lui, « nous aurons plus de faillites en 2021 qu’en 2020 » a-t-il annoncé sur BFMTV.
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L’année 2021 sera pire que 2020 pour les entreprises et les commerçants
Invité sur le plateau de BFMTV, Bruno Le Maire n’a pas tenu un discours rassurant concernant l’accès à l’emploi et l’économie de la France en 2021. Même si le ministre de l’Economie souhaite soutenir au mieux les secteurs très touchés par la crise sanitaire, ce dernier est formel : « le plus difficile est devant nous, il va falloir faire preuve d’une force de caractère considérable » . Alors que les bars et restaurants ont connu une fermeture de 6 mois au total sur l’année 2020, l’année 2021 n’est pour le moment pas propice à une réouverture. Il en vient de même pour les salles de sport et les lieux culturels. Une crise qui a tendance à mettre les principaux intéressés à bout de souffle…
2021 sera pire que 2020
Concernant les domaines de la culture, du sport ou de l’hôtellerie-restauration, Bruno Le Maire a affirmé qu’ils ne seront pas mis de côté, et que des aides sont en réflexion pour les aider à remonter la pente. Mais le ministre de l’Economie martèle : « Nous aurons plus de faillites en 2021 qu’en 2020 […] nous avons une transition sur l’emploi qui va se solder par des destructions d’emplois pendant un certain temps et qui vont être difficiles à amortir, et puis nous avons des incertitudes politiques » .
Afin d’aider au mieux les secteurs les plus touchés, le gouvernement réfléchit actuellement à une augmentation des aides qui sont versées aux entreprises, comme le rapporte BFMTV. Depuis mars, le domaine de sport, de la culture et de l’hôtellerie-restauration ne sont pas satisfait des aides, qu’ils jugent trop basses comparées aux charges mensuelles.