Le père de Gabriel, décédé dans un accident de manège, n’en démord pas : « Il y a un problème de sécurité »
Suivez nous sur Google News
Le 12 octobre dernier, un drame a eu lieu à Saintes. En effet, un adolescent de 16 ans est décédé après avoir été éjecté d’un manège lors d’une fête foraine. Le couple de forains, responsable de l’attraction, est depuis placé en examen pour homicide involontaire. Mais le père de la victime n’en démord pas : « Il y a forcément un problème de sécurité ».
>> À lire aussi : Une enfant en bas âge dans une attraction dangereuse, les internautes sont choqués (vidéo)
Le père de Gabriel prend la parole dans plusieurs médias
Serait-il désormais dangereux de laisser nos enfants s’amuser dans un parc d’attractions ? En effet, alors qu’un jeune homme vient d’avoir la peur de sa vie au Parc Astérix, Gabriel, 16 ans, n’aura, quant à lui, pas eu la chance de pouvoir nous raconter sa mésaventure. Depuis, son père, Patrick Planchais, cherche à comprendre ce qui a pu couter la vie de son fils en octobre dernier.
« Il y a forcément eu un problème de sécurité. Et j’irai jusqu’au bout ! »
Ingénieur de profession, il assure qu’un manège doit normalement être hyper sécurisé étant donné que les forains doivent respecter des normes draconiennes en matière de sécurité. Le père endeuillé ajoute également qu’il souhaite à présent que les responsables de cet accident soient sanctionnés sévèrement. Et surtout que ce drame n’arrive plus jamais.
>> À lire aussi : Cette jeune femme frôle la mort dans un parc d’attraction. Son harnais de sécurité n’était pas attaché.
Capture d’écran TF1
« Je sais seulement qu’il a été éjecté ! »
Alors qu’une autre famille a récemment été éjectée d’un manège, le père de Gabriel sait seulement que son fils a également été éjecté de l’attraction. Et assure à nos confrères du Dauphiné Libéré, n’avoir aucune autre information sur l’enquête.
Maître Hervé Gerbi, avocat de la famille, désire à présent que ses clients soient reçus le plus vite possible par le juge en charge de l’enquête. Afin qu’ils puissent enfin accéder au dossier. Et comprendre un peu plus ce qu’il s’est réellement passé ce jour-là.
Originaire d’Isère, Gabriel avait intégré à la rentrée l’école d’enseignement technique de l’Armée de l’air à Saintes.
>> À lire aussi : En pleine attraction, l’un des bras mécanique se casse
