Le patron répond à la demande d’une employée de la génération Z de quitter le travail plus tôt après avoir terminé tout son travail de la journée
La génération Z, les jeunes nés entre 1997 et 2012, est en train de redéfinir le monde du travail. Bien plus que leurs prédécesseurs, ils ne souhaitent plus se conformer à l’image traditionnelle du salarié assidu, prêt à enchainer les heures supplémentaires sans poser de questions.
Ce sont des individus qui ont grandi avec la technologie, et leur approche du boulot reflète cette fluidité numérique. Mais alors, comment faire pour les diriger au sein de votre entreprise tout en tirant parti de leur potentiel unique ? Spoiler: il ne s’agit pas de microgestion, bien au contraire.
Une génération qui valorise l’équilibre
La génération Z ne veut plus sacrifier sa santé mentale et son bienêtre pour l’activité. S’ils acceptaient des heures interminables pour grimper les échelons, ce n’est plus le cas des nouveaux personnels d’aujourd’hui. Prenons l’exemple de cette dernière, les jeunes nés entre 1997 et 2012 sont en train de redéfinir le monde de l’emploi.
Bien plus que leurs prédécesseurs, ils ne souhaitent plus se conformer à l’image traditionnelle du salarié assidu, prêt à enchainer les heures supplémentaires sans poser de questions. Ce sont des individus qui ont grandi avec la technologie, et leur approche du travail reflète cette fluidité numérique.
Mais alors, comment faire pour les régir au sein de votre entreprise tout en tirant parti de leur potentiel unique ? Spoiler: il ne s’agit pas de microgestion, bien au contraire.
Une génération qui valorise l’équilibre
Elle ne veut plus sacrifier sa santé mentale et son bienêtre pour le boulot. Si les générations précédentes acceptaient des heures interminables pour grimper les échelons, ce n’est plus le cas des jeunes employés d’aujourd’hui. Prenons l’exemple de Jessy Marshall, dirigeante de Hive HQ, une entreprise de relations publiques à Sydney.
Selon ses affirmations, ses salariés Gen Z disent non lorsqu’ils se sentent épuisés ou ont besoin de moment pour eux. Cela les rend plus productifs dans les plages horaires déterminées. « Ils sont très bons pour définir des limites, mais ils savent aussi s’assurer qu’ils travaillent efficacement pendant le temps imparti, » confie Marshall.
Cette autre manière d’œuvrer, qui valorise le bienêtre, se traduit souvent par des pratiques innovantes comme la semaine de quatre jours ou la possibilité de déconnecter plus tôt si l’activité est achevée. Marshall, par exemple, permet à son équipe de terminer plus tôt le vendredi afin de profiter d’un long weekend, tout en garantissant que les tâches urgentes soient prises en charge.
Travailler plus intelligemment, pas plus longtemps
Contrairement aux générations précédentes qui prenaient le métier comme une course de fond, les jeunes d’aujourd’hui recherchent avant tout des méthodes d’activité plus efficaces. D’ailleurs, un des principaux arguments avancés par les entreprises qui embauchent des Gen Z est leur capacité à œuvrer avec compétence.
« Ils sont vraiment fiers de ce qu’ils font, et je leur donne le temps de se ressourcer, » explique Marshall. Ce n’est pas juste une question de paresse ou de manque d’engagement, comme certains le pensent, mais une adaptation à un monde du travail qui ne cesse d’évoluer.
De plus, pour ces jeunes, il n’y a pas de frontière nette entre boulot et loisirs. Dans des domaines comme les réseaux sociaux ou les relations publiques, les évènements et les campagnes peuvent se prolonger bien au-delà des horaires de bureau. Cela nécessite une certaine flexibilité, et c’est précisément ce que recherche la génération Z : un environnement où ils peuvent exceller sans se sentir emprisonnés dans une routine rigide.
Valoriser la flexibilité et la confiance
Alors, comment créer une atmosphère qui stimule ces jeunes talents tout en correspondant aux besoins de l’entreprise ? La clé réside dans la sérénité et la flexibilité. Plutôt que de surveiller chaque action de leurs salariés, les administrateurs devraient leur laisser une certaine autonomie.
C’est ce que fait Jessy Marshall avec ses équipes. Elle leur fait confiance pour gérer leurs propres horaires et leur charge de travail. Un exemple concret est l’explication qu’elle a prodiguée à l’un de ses employés qui, ayant terminé toutes ses tâches plus tôt, ont demandé s’il pouvait partir avant la fin de la journée. La réponse ? « Oui ! Déconnecte-toi. »
Accorder cette flexibilité montre non seulement que vous avez confiance en vos équipes, mais cela leur donne aussi un sentiment de responsabilité et d’appartenance. En retour, ils sont plus enclins à s’investir et à fournir le meilleur d’eux-mêmes, car ils savent que leur travail est valorisé, et non simplement jugé en fonction du nombre d’heures passées au bureau.