Emmanuel Macron : cette promesse du président qui n’a pas été tenue
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Malgré le succès éclatant des Jeux olympiques de Paris 2024, les promesses d’après JO ambitieux pour le sport n’ont pas été tenues. La réduction du budget alloué au ministère des Sports soulève une vague de critique, privant les jeunes de l’accès aux sports.
Un après JO décevant et des promesses brisées
Après un succès en mondovision, les Jeux olympiques de Paris 2024 laissaient espérer un impact durable sur la pratique sportive en France. En effet, Emmanuel Macron avait annoncé un après JO ambitieux, axé sur le développement du sport pour les jeunes et l’accessibilité pour tous.
Pourtant, à peine les feux des projecteurs éteints, ces promesses ne sont plus que poussière. Et pour cause, la réduction de 268 millions d’euros du budget du ministère des Sports sous la direction de Gil Avérous qui a suscité une vague de critiques et d’incompréhension. Cette décision, contraire aux engagements initiaux, met en difficulté de nombreux clubs sportifs, déjà confrontés à une demande accrue après l’effet JO.
Pour Sébastien Tarrago, journaliste à L’Équipe, le constat est alarmant : « Nos politiques se désintéressent totalement du sport. Aujourd’hui, des enfants motivés ne peuvent même plus accéder à des clubs, faute de place et de moyens. C’est une honte absolue.« Ce recul budgétaire pénalise directement les plus jeunes, éloignant certains du sport à cause d’une sélection stricte imposée par les clubs.
Le sport sacrifié, un avenir plus que flou
Ces coupes budgétaires ne touchent pas seulement les clubs sportifs, mais elles affaiblissent également le sport amateur en général. Loin de tenir sa promesse de renforcer le lien entre sport et école, les initiatives visant à démocratiser la pratique sportive ont reculé, comme le souligne Tarrago. De nombreux clubs ne peuvent plus offrir de place à tous les enfants, créant une sélection basée non sur la passion, mais sur la performance.
Cette situation témoigne d’un manque de vision à long terme de la part du gouvernement, qui sous-estime les intérêts du sport concernant la santé publique, l’éducation et la cohésion sociale. Le désintérêt affiché par le gouvernement transforme l’héritage des JO de 2024 en une simple parenthèse brillante, sans lendemain.
Pour les familles, les éducateurs et les passionnés, la désillusion est profonde : ce mensonge d’Emmanuel Macron apparaît comme une trahison quant aux promesses succédant les JO 2024.
