Le Grêlé impliqué dans un meurtre en 1990 ? La justice mène son enquête !
Le parquet de Nanterre décide de rouvrir une vieille affaire de 30 ans. Selon certains indices, le responsable de ce meurtre pourrait être François Vérove, dit Le Grêlé.
Un meurtre jamais élucidé
Nous voilà de retour en 1990, dans le bois de Saint-Aubin, dans le 91, où un homme est retrouvé mort dans des conditions qui font froid dans le dos. Il est retrouvé attaché à un arbre, avec une balle dans le crâne. Malheureusement, après des années d’enquêtes pour connaître l’origine du tueur, les autorités n’ont jamais résolu cette énigme. La victime, de son nom Gilbert G., a été dépouillée de son chéquier et débitée après le crime.
Toutefois, les indices retrouvés sur place n’ont jamais permis de remonter à la source jusqu’à aujourd’hui. Le pôle des affaires non élucidées de Nanterre a décidé de rouvrir ce dossier en novembre 2024, et ce n’est pas par hasard. Certains éléments sur la scène du crime rappellent les méthodes de celui qui est surnommé le Grêlé. L’ancien gendarme devenu tueur en série pourrait bien être le responsable de ce meurtre.
Les indices qui mènent jusqu’au Grêlé
Plusieurs détails relient François Vérove à ce crime. La balle retrouvée sur place provenait d’une arme utilisée par les forces de l’ordre, un PA MAC 50 pour être précis. De plus, le nœud de corde utilisé pour attacher la victime correspond à un geste « signature » souvent retrouvé sur les scènes de crime du Grêlé. Mais ce n’est pas tout, au moment du meurtre, Vérove aurait acheté une moto dans une commune voisine, en Seine-et-Marne, renforçant ainsi les soupçons.
Pour élucider cette affaire, les enquêteurs ont décidé d’analyser les chèques volés à Gilbert G. Des faux chèques avaient été signés après son décès, et une analyse graphologique est désormais en cours pour comparer cette écriture à celle de François Vérove. Cette expertise pourrait confirmer l’implication de cet homme dans ce meurtre.
De plus, avant son suicide en 2021, François Vérove avait reconnu plusieurs meurtres dans une lettre, mais sans en détailler toutes les victimes. Si cette piste se confirme, le mystère du bois de Saint-Aubin pourrait enfin trouver une conclusion.