Le Clitoris de l’université de Poitiers a de nouveau été volé
Depuis 2017, au milieu du campus de l’université de Poitiers est érigée la sculpture d’un clitoris géant. L’œuvre de l’artiste londonien Matthew Ellis, appelée sobrement « Le Clitoris », a de nouveau été victime de vandalisme. Pire, cette fois-ci, le clitoris a carrément été volé. Qui en veut tant à ce symbole féminin, volé dans la nuit de vendredi à samedi, date de la Journée de la femme ? Regardez la vidéo pour découvrir la sculpture.
Le Clitoris et le Bitard sont deux sculptures érigées dans le campus de l’université de Poitiers
Sur le campus de l’université de Poitiers se trouve depuis 40 ans, une statue d’un phallus en érection. En plusieurs décennie, « Le Bitard » a lui aussi déjà été victime de petites dégradations. Cette statue d’un gros phallus blanc entouré de petites mains est celle de l’Ordre du Vénéré Bitard, qui depuis 2017, a vu apparaitre de l’autre côté du campus, son pendant féminin. Beaucoup moins explicite, « Le Clitoris » est une œuvre d’art contemporaine qui représente un sexe féminin. Une représentation peu connue de par sa situation interne. Pourtant, cette sculpture controversée est régulièrement la victime d’actes de vandalisme.
Le clitoris géant est régulièrement vandalisé
Il y a un an, cette sculpture installée à l’initiative de l’association des Amis des femmes de la libération (LAFI), avait été déplacée et retrouvée cachée dans des buissons. Pour la déplacer, les vandales avaient dû scier le mât. Il a fallu plusieurs semaines, voire plusieurs mois pour restaurer l’œuvre, mais le bouton du clitoris était toujours manquant. Il y a quelques jours, des voleurs s’en sont à nouveau pris à l’œuvre. Ils l’ont tout simplement volée, emportant l’énorme sculpture, y compris son socle et le panneau explicatif de l’œuvre. Hasard du calendrier ou acte de revendication ? Le vol du clitoris géant a eu lieu dans la nuit de la Journée de la femme.
Crédits : Alison Ellis, AFP, FranceTélévisions, Centre Presse