L’atroce agonie d’un condamné à mort : 24 minutes de souffrance après l’injection…
Jeudi 16 Janvier 2014, Dennis McGuire a été exécuté dans l’Ohio. Une exécution qui ne s’est pas déroulée comme les autres malheureusement…
C’est un tout nouveau cocktail médicamenteux qui a été utilisé pour l’injection létale : sédatif midazolam + antalgique hydromorphone.
L’injection a été faite à 10h29. Un journaliste présent a raconté : « A 10h33, McGuire a commencé à se débattre et à haleter fortement, en produisant des sons d’éternuement et de suffocation qui ont duré au moins dix minutes, le poing serré en soulevant la poitrine. Un râle long et profond sortait de sa bouche »
Il a mis plus de 20 minutes à mourir. Heure du décès : 10h53. Pourtant, ses avocats avaient mis en garde et fait appel quant à l’utilisation de ce produit. Ils savaient que leur client allaient mourir dans des souffrances horribles. Aucun appel n’a été retenu.
Dans un autre état, un produit utilisé pour euthanasier les animaux a été utilisé pour exécuter un autre homme qui avait hurlé avant de mourir qu’il « sentait tout son corps brûler ».
Deborah Denno, experte de la peine de mort à l’Ecole de droit de l’Université Fordham explique : « Si on observe la longueur et les descriptions troublantes de l’exécution de Dennis McGuire, et si on considère les nombreuses complications sur l’injection létale rapportées dans d’autres Etats, il semble que les procédures d’injections mortelles dans ce pays soient plus scandaleuses et problématiques que jamais. »
Pourquoi avoir utilisé un produit différent des autres fois alors ? Les USA sont confrontés à un gros problème : très peu de fournisseurs acceptent encore de leur livrer des coctkails destinés aux exécutions.
Dennis a été condamné pour le viol et le meurtre en 1989 d’une jeune femme enceinte.