L’association Peta, scandalisée par les robes à têtes d’animaux durant la Fashion Week
La Fashion Week a officiellement été lancée ce lundi 23 janvier, à Paris, avec l’immanquable défilé Schiaparelli. C’était LE rendez-vous des stars de cette fin de mois, et encore une fois, la mode nous a laissé sans voix. Si la tenue de Doja Cat a laissé perplexe, les véritables célébrités de cet évènement étaient la sulfureuse Kylie Jenner et le top modèle Naomi Cambell, portants des robes avec des têtes de lion et de louve.
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Peta, choquée par ces créations
Évidemment, la maison de couture à l’origine de ces créations a expliqué que ce n’était pas de véritables têtes d’animaux. Si certains internautes ont été véritablement subjugués par ces tenues, d’autres ont trouvé ce défilé de mauvais gout.
Des bruits de couloirs qui ont fait réagir l’association Peta, en charge de la défense des animaux. Pour elle, même si tout cela n’implique aucunement le massacre d’un lion ou d’une louve, d’autres animaux auraient souffert. Sur le compte Instagram de la maison de couture Schiaparelli, il est indiqué qu’aucun animal n’a été blessé pour la fabrication de ces robes. Une revendication que Peta contredit ouvertement sur Twitter.
« En effet, des vers à soie ont été bouillis vivants et des moutons ont été exploités pour leurs toisons pour obtenir la soie et la laine utilisées dans la confection de ces fausses têtes d’animaux. Schiaparelli devrait se tourner vers des matériaux d’origine non-animale. »
En plus de la souffrance animale, l’association parle du message que renvoient ces vêtements.
« Quiconque craignant que ces robes n’encouragent la chasse au trophée devrait aussi avoir une pensée pour les animaux qui ont réellement souffert pour ce look »
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Schiaparelli revendique une « fausse taxidermie »
De plus, dans les notes du défilé, il est précisé que les têtes des robes ont été fabriquées à partir de résines et de matériaux artificiels, une information qui fait douter l’association Peta.
Alors, chasse aux trophées, mutilations animales et mensonges sur les origines des vêtements, même si la maison de couture n’a rien répondu face à ces accusations, des explications ont préalablement été données.
L’art dépend de la vision de chacun, et le directeur artistique de Schiaparelli, Daniel Roseberry, a partagé l’idée qu’il avait eu derrière ces créations. L’objectif n’était finalement pas d’offrir une publicité pour la chasse aux trophées, mais plutôt de traiter du thème des pêchés. Pour le styliste américain, ces tenues sont des représentations des « cercles de l’enfer de Dante ».
« Le léopard, le lion et la louve représentent respectivement la luxure, la fierté et l’avarice. »
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