La Tour Eiffel sur le point de s’effondrer ?
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Joyau de la capitale, symbole de la France à l’étranger, la Tour Eiffel focalise l’attention ces derniers jours.
Alors que les employés de la Société d’exploitation de la Tour Eiffel (SETE) ont reconduit leur grève pour une quatrième journée jeudi 22 février. La santé de la Dame de fer serait catastrophique
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Un état catastrophique
En 2022 déjà l’état de santé de la Tour Eiffel inquiétait, Marianne avait révélé à l’époque que l’œuvre de Gustave Eiffel serait rongée par la rouille, et que la peinture servait de véritable « cache-misère » et n’aurait pas vraiment d’effet bénéfique pour celle qui représente le symbole de la ville de Paris.
« Dans l’urgence, à certains endroits, une simple couche de peinture est juste badigeonnée sur les couches existantes, qui s’écaillent et ne tiennent pas, c’est une hérésie », s’affolait un spécialiste.
Ces paroles font donc réagir, car le créateur de la dame de fer avait révélé « La peinture est l’élément essentiel de conservation d’un ouvrage métallique et les soins qui y sont apportés sont la seule garantie de sa durée« , « Ce qui est le plus important est de s’opposer à un commencement de rouille »
Normalement, il est conseillé de mettre « un coup de peinture » tous les 7 ans pour participer à l’entretien de la Tour Eiffel, mais depuis 2010, aucune rénovation ni « coup de neuf » n’ont été effectués.
Sur les réseaux sociaux, des photos ont circulé montrant un état de rouille avancé à certains endroits de l’édifice.
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Problèmes économiques ?
La gestion économique de la Tour Eiffel est au cœur du mouvement de grève des syndicats. En six ans, la redevance que la SETE doit verser à la mairie de Paris a augmentée de 42 millions d’euros en passant de 8 à 50 millions d’euros pour 2024. Un choix justifié par la hausse du nombre de visiteurs prévue pendant les JO.
« L’objectif, c’est de mener à terme une campagne de peinture et de la faire correctement. Malheureusement, si la mairie de Paris prend une redevance de 50 millions chaque année, nous n’aurons plus la capacité de le faire« , regrette de son côté Denis Vavassori, délégué syndical de la CGT.
Ce n’est cependant pas le seul élément qui a besoin d’une rénovation, il explique qu’avec la hausse de la redevance, ils doivent prioriser certains éléments de rénovation et que les ascenseurs et que le scintillement n’en font plus partie.
« ça a été retiré de la campagne de rénovation. Donc, on va avoir de plus en plus de guirlandes qui ne vont plus fonctionner. »
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