La Poste : les prix vont encore flamber en 2025
Si certains l’acceptent sans broncher, la hausse des prix n’est pas du goût de tous les usagers des bureaux de Poste.
Les usagers de La Poste face à la flambée des prix
La différence va se faire sentir. Nouvelle année rime avec hausse des prix dans les bureaux de Poste. Une combinaison dont certains usagers se seraient passés volontiers. D’autres en revanche sont prêts à mettre la main à la poche pour maintenir la pérennité de la Poste. Surtout à l’heure où les bureaux subissent une baisse massive de fréquentation.
Depuis le 1ᵉʳ janvier, les usagers les plus assidus ont constaté une augmentation moyenne de 6,8 % sur les courriers et colis. Ainsi, la lettre recommandée passe de 5,36 euros à 5,74 euros tandis que le timbre vert classique — pour une lettre de 20 g – atteint dorénavant les 1,39 euro.
Dans ses colonnes, Marie-France illustre cette hausse des prix avec le cas de Bernard. Cet habitant de Bayonne qui a dû débourser la coquette somme de 48,40 euros pour expédier deux paquets de cinq kilos. Une dépense conséquente sur laquelle il prend toutefois beaucoup de recul. « Pour moi, ça reste compétitif malgré tout », confie-t-il.
D’autres ne sont pas de cet avis. Pris à la gorge en cette période d’inflation, ils regrettent que La Poste n’essaie pas de préserver sa clientèle…
10 000 bureaux de Poste en moins en quarante ans !
Si les bureaux de Poste font encore partie des paysages urbains et ruraux, ils sont nettement moins nombreux. Toujours selon Marie-France, ils sont passés de 17 000 en 1980 à seulement 7 000 en 2022. Une baisse conséquente qui s’explique en partie par l’avènement du numérique.
Avec l’arrivée des courriels et de la dématérialisation, fini les envoi de lettres quasi-quotidiens. Un changement d’habitude qui pousse l’institution à se réinventer.
Notamment en misant sur les relais commerçants, qui proposent certains services postaux essentiels. Une alternative bien pratique quand le bureau de Poste à deux pas de chez vous a définitivement fermé ses portes. Toutefois, La Poste a encore du chemin à parcourir si elle veut s’adapter à ce monde en pleine mutation.