La jeune femme qui prétend être Maddie McCann est de retour avec de nouvelles preuves
Si elle a disparu un temps des réseaux sociaux, Julia Faustyna a fait son grand retour en affirmant de nouveau être Maddie McCann.

Le grand retour de Julia Faustyna
Elle n’est pas près d’abandonner. Une ténacité que beaucoup peinent à comprendre. En effet, Julia Faustyna avait ravivé l’affaire Maddie McCann en alléguant être la petite anglaise disparue en 2007, au Portugal. Une certitude qui l’a propulsée sur le devant de la scène et a donné lieu à une multitude de tests pour déterminer si ce qu’elle disait était vrai. Après 16 années passées dans l’incertitude, les parents de Madeleine pensaient enfin le calvaire derrière eux.
Un regain d’espoir qui s’est rapidement essoufflé… Très vite, les résultats ADN ont contesté les affirmations de Julia Faustyna. Un dénouement qui a eu pour effet de déclencher la colère des internautes du monde entier, mais qui a aussi ravivé les blessures des Gerry et Kate.

Malgré les preuves scientifiques, la jeune femme a un temps persisté avant de finalement présenter ses excuses aux parents de la petite Maddie. L’attention s’est progressivement détournée d’elle jusqu’à ce qu’elle tombe dans l’oubli. Mais il semble qu’elle a du mal à supporter le retour à l’anonymat.

Nouvelles preuves et convictions d’experts
De retour sur Instagram avec un nouveau compte baptisé @amijuliawandelt, elle est revenue avec de nouvelles preuves. Selon ses dires, elle aurait fait appel à un « expert mondial » qui se serait chargé d’effectuer sur elle des tests ADN. Tests au travers desquels il aurait établi que certaines des caractéristiques de la fillette correspondaient avec celles de la jeune femme. Notamment les yeux, les dents et la voix.
Convaincue que Gerry et Kate sont ses parents, elle explique que les nouveaux tests auraient démontré qu’elle est « en partie britannique et irlandaise ». Elle ajoute que les preuves génétiques « soutiennent fortement que Gerry McCann » pourrait être son père. Autant d’éléments qui n’ont pas su convaincre les McCann, qui ont refusé de se soumettre à de nouveaux tests.
Pourtant, la jeune polonaise affirme que les tests ont été effectués à partir de « cheveux prélevés sur le sol de la scène de crime au Portugal » et de « la salive prélevée sur la couette du lit sur les lieux ». Des comparaisons qui auraient donné une correspondance à 69,23 % — toujours selon ses dires. Bien décidée à soutenir la jeune femme, sa porte-parole Surjit Singh Clair a expliqué que leur objectif était désormais de convaincre les McCann et les parents polonais de Julia Faustyna à se plier aux tests. Or, les deux parties refusent de s’impliquer dans le processus.