CHOC : une ancienne gloire de l’OM arrêtée et suspectée d’être à la tête d’un trafic de drogue
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La nouvelle fait l’effet d’une bombe dans le football français et plus particulièrement aux abords du Vieux-Port à Marseille. Si la cité phocéenne est gangrénée par le milieu de la drogue depuis plusieurs décennies, ces sordides affaires ne se mêlent que très rarement au ballon rond et à la passion des Marseillais pour l’OM.
Mais une étonnante information dévoilée par le média espagnol DiarioSur vient secouer le club olympien et ses supporters. L’attaquant espagnol Sergio Contreras, dit « Koke » , passé par l’OM entre 2004 et 2006, a été arrêté par la police mardi matin entre Marbella et Gibraltar. Il est suspecté d’être à la tête d’un vaste réseau spécialisé dans le trafic de haschich.
Koke, ancien joueur de l’OM, soupçonné d’être à la tête d’un réseau de drogue en Espagne
Désormais âgé de 36 ans, Koke, retraité des terrains depuis 2016, a été arrêté avec 20 autres personnes lors d’une opération de grande ampleur menée par près de 150 membres de la Guardia civil avec des descentes à Malaga, Séville et Grenade. Les forces de l’ordre ont pu saisir « près d’une tonne de haschich et 700 000 euros » confirme un porte-parole de la police, cité par l’AFP.
L’opération de police surnommée « Opération MasKoke » en référence au sobriquet hérité par le joueur sur les terrains, a révélé des armes dont des fusils et des armes de poing. Selon le porte-parole de la police, Koke et son frère seraient « à la tête de l’organisation » .
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Le parcours tortueux de cet ancien marseillais
Arrivé à l’Olympique de Marseille à 21 ans, en provenance de Malaga, l’attaquant s’est perdu dans les méandres de sa carrière après son départ du Vélodrome. Il a notamment évolué au Portugal, en Grèce, aux Etats-Unis, en Azerbaïdjan, en Allemagne, en Bolivie et en Inde, toujours dans des clubs de seconde zone, avant de raccrocher définitivement les crampons en 2016. Il est retourné vivre chez lui, à Malaga, dans le sud de l’Espagne après l’arrêt de sa carrière.
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