Retour à une vie normale : Karine Lacombe annonce une bonne nouvelle
Les Français espèrent un retour à la vie normale bientôt. Si les établissements publics ne sont plus fermés, ils sont soumis au pass sanitaire. Par ailleurs, le port du masque est toujours obligatoire dans les lieux clos. L’infectiologue Karine Lacombe a donné son avis sur la suite de l’épidémie.
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Karine Lacombe plutôt optimiste
Karine Lacombe est une infectiologue qui est régulièrement intervenue depuis le début de l’épidémie. La cheffe du service des maladies infectieuses à l’hôpital Saint-Antoine à Paris était de nouveau invité sur BFM TV. Elle a notamment évoqué l’évolution de la pandémie dans les mois à venir. Comme Alain Fischer, elle s’est montré assez optimiste. Selon elle, des jours meilleurs sont à venir. En ce début de septembre, nous sommes autour des 17 000 nouveaux cas détectés en 24H.
Elle a alors déclaré : « On va vers une porte de sortie par rapport à ce qu’on vient de vivre depuis 18 mois. On s’est massivement vacciné. (…) On va tendre vers la normalité » .Toutefois, l’infectiologue a nuancé : « Je crois qu’il faut comprendre qu’on ne retrouvera jamais une vie tout à fait normale comme on avait avant » . Elle estime que la pandémie a impacté sur le long terme la société.
Plus de confinement mais maintien du port du masque
Karine Lacombe a également évoqué les différentes mesures qui pourraient persister ou au contraire ne plus revenir. Avec les variants, on craint toujours le retour d’un confinement. Pour l’infectiologue, la vaccination va permettre de s’en passer : « Probablement qu’on aura plus – dans les territoires très vaccinés – de confinement. On va lever petit à petit les mesures de distanciation sociale » .
A l’inverse, elle estime que le port du masque pourrait s’éterniser : « En revanche, le masque va rester probablement pour encore un certain temps dans les endroits très peuplés » . La spécialiste pense également que le pass sanitaire pourrait disparaître un jour mais pas « dans les semaines ou les mois à venir » .
Enfin, elle a donné son avis sur la troisième dose. L’infectiologue explique que les personnes immunodéprimées et les personnes âgées ont besoin de ce rappel de vaccin. Pour les personnes âgées, cela semble nécessaire car les anticorps sont éliminés plus rapidement et cette population a été vaccinée plus tôt. Les personnes immunodéprimées de leur côté ont du mal à fabriquer des anticorps.
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