JO de Paris : Pourquoi les athlètes coréens sont inspectés par des chiens renifleurs à l’aéroport ?
La délégation olympique de Corée du Sud a entrainé des chiens renifleurs pour pister les athlètes sud Coréen à l’aéroport. Les chiens ont été postés à l’entrée de l’aéroport d’Incheon.
Un chien à l’entrée de l’aéroport
L’accueil a été particulier pour les athlètes sud-coréen. Les JO sont finis et il est temps pour les athlètes de retourner chez eux. Cependant, les Sud-Coréens ont été accueillis, non pas en héros pour être arrivé 3ᵉ au tableau des médailles, mais par un chien. Pas n’importe quel chien, un chien renifleur. Non, ce n’est pas une blague du comité olympique ou une célébration pour les sportifs.
Le chien n’est pas non plus là pour chercher de la drogue sur les athlètes, mais pour chercher des insectes. La Corée a déjà eu un passé avec les invasions d’insectes. En 2023, la Corée a vécu une période de panique national après que des chambres de motels, des appartements et un spa avaient été infestés de nuisibles. Une campagne de désinfection avait été menée pour nettoyer les différents lieux.
La Corée du Sud traque les punaises de lit
Par conséquent, le chien de l’aéroport vérifiait si les athlètes et leurs affaires transportaient des insectes. Plus précisément des punaises de lit. En effet, il y a quelques mois, les Parisiens étaient paniqués à la suite d’une invasion de punaise de lit. Les insectes avaient été repérés dans les métros, trains et RER. Plusieurs usagers avaient témoigné avoir des piqûres au niveau des jambes et du cou. La RATP avait procédé à un nettoyage, mais l’info avait déjà fait le tour du globe.
Paris devait accueillir les Jeux Olympiques, cette info faisait mauvais pub. Les talk-shows, notamment américain, s’en était d’ailleurs moqué.
Voilà pourquoi, les coréens ont dû être passés au renifleur. La direction de la RATP a pourtant assuré avant et pendant les JO que l’invasion des punaises de lit avait été contrôlé et qu’aucun insecte n’avait été trouvé dans les transports. Cependant, pour la Corée du Sud, il vaut mieux prévenir que guérir.