Jean-Luc Mélenchon victime d’un projet d’assassinat ? Il en est persuadé !
Ce jeudi 11 mai, Jean-Luc Mélenchon déclare avoir été la cible d’un projet d’assassinat. Un horrible dessein planifié par l’extrême droite. L’insoumis s’indigne de ne pas avoir eu plus d’informations concernant les faits.
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Jean-Luc Mélenchon déjà visé par l’extrême droite
Emmanuel Macron avait déjà eu peur, plusieurs fois, pour sa sécurité en 2019. Deux hommes appartenant à un groupuscule fasciste avaient été arrêtés après avoir planifié le meurtre du chef de l’État. Dans l’Oise, une autre personne avait été condamnée à 3 mois de prison avec sursis pour menaces de mort contre celui qui est plus impopulaire que jamais.
Jean-Luc Mélenchon avait déjà vécu une situation quasi similaire en 2021. L’ancien président de La France Insoumise avait porté plainte contre le youtubeur Papacito. Il qualifiait la vidéo du militant royaliste d' »appel au meurtre » .
Dans la vidéo, deux individus tirent à l’arme à feu, sur un mannequin pendant 20 minutes. Le mannequin représentant l’image d’un électeur de La France Insoumise. Ce jeudi 11 mai, l’ancien candidat à la présidentielle déclare avoir été visé par « un projet d’assassinat de l’extrême droite » .
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Le politique se déclare victime d’une tentative d’assassinat
Sur Twitter, le 11 mai, Jean-Luc Mélenchon, qui avait dernièrement accusé Emmanuel Macron d’une « nouvelle bêtise » , s’exprime. Il déclare avoir été victime d’une tentative d’assassinat. Dans ce tweet, il s’indigne de ne pas avoir été tenu au courant des faits. Le politique écrit :
En réponse à son propre tweet, il continue : « Comme depuis six ans, campagne incluse, LFI veille sur ma sécurité. Je ne demande aucune protection au gouvernement. Mais je veux être informé des tentatives de meurtres quand elles sont découvertes pour organiser ma sécurité contre les complices » .
Alexandre Gilet, à la tête d’un projet horrible
Quatre suspects, dont un gendarme, doivent être jugés devant la cour d’assises spéciale des mineurs au mois de juin. Jean-Luc Mélenchon l’a annoncé, il souhaite se porter partie civile.
D’après l’ordonnance de mise en accusation dont l’AFP a eu connaissance, les accusés adhéraient « aux idées véhiculées par l’extrême droite néonazie » . Selon les juges, l’objectif était « au-delà des échanges sur l’idéologie, de préparer des actions qui avaient très rapidement dérivé vers l’élaboration de projets terroristes » . Tout cela sous l’impulsion d’Alexandre Gilet. Un homme âgé de 22 ans lors de son interpellation en 2018.
L’enquête souligne que le jeune homme avait chez lui des kalachnikovs, des munitions, un équipement de laboratoire et des produits précurseurs d’explosifs. L’individu s’entrainait à leur maniement.
Comme les tueurs de masse de l’ultra-droite, Alexandre Gilet avait rédigé « un manifeste de passage à l’acte terroriste » . Il détaillait notamment des actions au camion-bélier ou des fusillades. À noter que c’est la première fois en France qu’un dossier terroriste d’extrême droite est jugée aux assises.
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