Jean Castex « pervers » : Roselyne Bachelot en roue libre
Roselyne Bachelot, ancienne ministre de la Culture, a sorti un livre titré Entretiens. À cette occasion, elle était sur le plateau de Télématin et a échangé sur son rapport avec Jean Castex à l’époque où il était Premier ministre.
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Roselyne Bachelot revient sur son poste de ministre de la Culture
Roselyne Bachelot a occupé différents postes au gouvernement. D’abord, ministre de l’Écologie et du développement durable de 2002 à 2004, elle est ensuite passée par la case ministre de la Santé et des Sports puis est devenue ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale.
La femme politique, qui s’était exprimée sur l’affaire Palmade, s’est ensuite établie dans le monde des médias : animatrice sur RMC, chroniqueuse pour BFMTV et intervenante dans Les Grosses têtes sur RTL.
Si elle ne pensait pas revenir au gouvernement, elle a finalement été, sous Jean Castex, ministre de la Culture jusqu’à l’année dernière. C’est sur cette période qu’est revenue Julie Vignali qui recevait l’ancienne ministre dans Télématin. Elle était invitée à l’occasion de la sortie de son livre Entretiens.
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Jean Castex « pervers » ?
Roselyne Bachelot a notamment raconté comment elle avait réagi à la proposition de revenir au sommet de l’État : « Quand je vois le nom de Jean Castex s’afficher sur mon téléphone, un fameux vendredi soir de juillet 2020, je me dis ‘allez’. Quand un ministre est nouvellement en poste et vous voyez son nom s’afficher, c’est pas qu’il vous propose de prendre le thé. Je sais très bien qu’il va me proposer de revenir au gouvernement » .
Dans un premier temps, elle se refusait à retourner au gouvernement, mais elle a finalement cédé : « Roselyne, sois ferme ! Tu dis non ! » . Elle dévoile ensuite la réaction de Jean Castex : « Je lui dit ‘non’ et d’un ton doucereux, ce pervers me fait : ‘Et si c’est pour être ministre de la Culture… ?’ Je me suis dit : ‘Le voyou !’ Il m’a pris par les sentiments » .
L’ancienne ministre s’est alors sentie « comme un vieux soldat qui a rangé son fusil dans l’armoire mais qui regarde quand même s’il peut toujours fonctionner, j’ai foncé » .
Roselyne Bachelot explique qu’elle n’a pas pu refuser ce poste car « c’était un rêve » . Elle a toutefois promis que ce serait la dernière fois qu’elle céderait : « Maintenant qu’on m’y a pris une fois, non, le piège ne sera plus tendu ! » .