« Je veux mourir » : Les confidences chocs de l’actrice Judith Magre (vidéo)
Invitée sur le plateau de Chez Jordan, l’actrice et chanteuse Judith Magre a livré un discours poignant. Elle a notamment confié attendre la mort. Une confidence si honnête qu’elle n’a pas manqué d’ébranler Jordan Deluxe.
Judith Magre impatiente face à la mort
Vaillante malgré ses 97 ans, Judith Magre n’apprécie pas de vieillir. Un état qu’elle juge inutile et avec lequel elle peine à composer. Invitée ce 4 mars sur le plateau de Jordan Deluxe, l’actrice n’a pas mâché ses mots. Elle est allée jusqu’à confier qu’elle attendait la mort avec impatience.
« J’attends la mort, oui bien sûr, avec impatience. Euh non, on n’est pas en pleine forme à 97 ans ! On ne peut pas faire de sport, on ne peut pas avoir la vie, enfin moi, j’ai vécu une vie très vivante longtemps. Je ne peux plus l’avoir. Et je trouve que la vieillesse est une chose horrible. Qu’on devient moche, qu’on devient… je n’ai pas encore perdu la mémoire, ça va », a-t-elle lancé face à l’animateur.
Malgré tout, cela n’empêche pas la chanteuse de se lancer dans de nouveaux projets. Un élément que Jordan Deluxe n’a pas manqué de souligner. Mais, une chose est sûre, il ne s’attendait pas à une telle réponse. « D’ailleurs, je suis en train d’apprendre pour mon prochain spectacle, les monologues d’une pièce de Racine. […] Je m’en fous si je lâche la pièce, si je suis morte avant, j’aimerais mieux », poursuit Judith Magre.
« C’est horrible pour moi la vieillesse ! »
La mort, Judith Magre l’a toujours attendue. Mais cette dernière se joue d’elle. « Ne me regardez pas avec de grands yeux, c’est horrible pour moi la vieillesse ! Je ne supporte pas d’être vieille. […] Je ne veux pas vieillir, j’aime mieux mourir. Mourir, je m’en fous. Je ne veux pas souffrir, je ne veux pas avoir mal, être malade. Je veux mourir. Je serai débarrassée, je serai très contente« , assure l’actrice.
La maladie, elle ne la connaît pas. Lors de son entretien, elle affirme d’ailleurs n’avoir connu que « des bronchites, des rhumes, mais rien de grave ». Toutefois, cela ne l’embête pas, car malgré son désir de quitter ce monde, elle aimerait éviter que cela se fasse dans la souffrance.
« Je voulais mourir à 7 ans, à 15 ans, à 20 ans, 30 ans. Tout le temps », confie-t-elle encore. « Alors, j’avais des petits moments où j’étais bien. Quand on est mal, on veut mourir et quand on est bien, on se dit, ce serait bien de mourir au moment où je suis bien ». Des aveux sincères, qui indiquent que Judith Magre a souffert toute sa vie d’une mélancolie tenace.