« Je me rends » : Marco Mouly met un terme à sa cavale !
Marco Mouly, l’escroc de la taxe carbone, se dirige tout droit vers un retour derrière les barreaux. Quelques jours après avoir annoncé vouloir partir en cavale, Marco Mouly s’est finalement rendu ce mercredi 13 mars au tribunal judiciaire de Paris.
Marco Mouly dépose les armes
Une cavale express ! Après avoir appris en grande pompe sa volonté de ne pas se rendre à la police à Médiapart le vendredi 8 mars. La cavale de l’escroc Marco Mouly n’aura pas duré plus de cinq jours. Celui que l’on surnomme « le roi de l’arnaque », notamment connu pour avoir dérobé plus de 283 millions d’euros à l’État français. Une arnaque à la taxe carbone qui a fait perdre à l’État au moins 1,6 milliard d’euros entre 2008 et 2009.
Marco Mouly, l’une des figures de l’escroquerie géante à la TVA, s’est rendu ce mercredi au tribunal judiciaire de Paris. En vue d’une possible incarcération, le célèbre escroc a affirmé à la presse sa volonté se rendre à la justice. S’il ne s’agit là pas de la même affaire, Marco Mouly reste lié de nombreux coups de Trafalgar. « Je ne vais pas en cavale, je me rends, la cavale n’existe plus », a-t-il expliqué à la presse.
De retour derrière les barreaux ?
Avec son fidèle acolyte Arnaud Mimran, Marco Mouly avait déjà écopé de trois ans de prison en 2019. Cependant, il s’agissait là d’une peine avec un sursis probatoire sur trois ans, ce qui lui permettait de faire sa vie loin d’un établissement pénal. Mais l’histoire aujourd’hui est tout autre, et le roi de l’arnaque pourrait retourner en prison pour 18 mois. Encore une fois pour une affaire d’escroquerie à la TVA, les faits qui lui sont reprochés remontent aux années 1998-1999 par l’État du Danemark.
Le vendredi 8 mars dernier, le juge d’application des peines a expliqué que Mouly n’avait pas respecté plusieurs de ses obligations. Marco Mouly est donc condamné à un retour en prison pour 18 mois, des suites de la révocation de son sursis. Un coup dur pour celui qui paraissait attristé sur le plateau de TPMP, « là j’ai vraiment les boules de retourner en prison, je n’ai vraiment pas envie d’y aller ». Pas de deuxième cavale donc pour Mardochée Mouly, après celle de 2016, où il avait finalement été intercepté en Suisse, après cinq mois de fuite.